Cet écran a été partagé à partir de La Presse+
Édition du 28 mai 2017,
section ARTS, écran 10
« C’est une entaille dans la langue qui oblige à s’arrêter. Une rupture avec l’habitude de la langue, des sentiments et des pensées que nous avons. Le poète René Daumal disait : “La prose dit quelque chose, la poésie fait quelque chose.” En poésie, l’évidence côtoie l’énigme. »
« De tout temps, ce sont des poètes qui font connaître d’autres poètes. […] La poésie circule constamment, c’est vivant. On ne peut pas toujours l’attraper, mais on sait que c’est important. Les poètes écrivent leur meilleur recueil quand il faut redonner un sens à la réalité. Il y a une génération remarquable de jeunes poètes aujourd’hui. »
« La poésie ne va jamais mourir parce qu’il y aura toujours quelqu’un pour la transmettre. […] Les plus belles des technologies sont celles de l’écriture et de la lecture. Celles qui donnent le plus de plaisir. La poésie est toujours ce que je vais privilégier. Ce qui est important, c’est d’être hors de l’ordinaire du quotidien. »
« La poésie nous échappe. Il n’y a pas de bon moyen de la saisir, la seule façon, c’est de la recevoir. Elle existe dès qu’il y a réception. »
« De nouvelles maisons d’édition en poésie se forment pour répondre à un besoin de nouvelles générations de poètes. […] Je suis venue à la poésie dans un atelier d’écriture poétique. J’ai essayé d’écrire un roman, mais il n’y avait rien à faire, j’écrivais de la poésie. »
« Les poètes ont le souci de propager la poésie, donc on ne peut pas dire que ça va mourir. La volonté de faire entendre cette parole continuera. »