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COMPRENDRE UN INCENDIE DE FORÊT

Comment un incendie de forêt devient-il incontrôlable ? Pourquoi certains incendies sont-ils particulièrement virulents et imprévisibles ? La Presse a décortiqué le comportement d’un incendie en forêt boréale avec deux experts. Explications.

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AVIONS

Les pilotes des Canadair CL-415 vont parfois avoir la directive de travailler à l’arrière du feu. C’est le cas en Alberta. Même s’ils voulaient travailler en amont, les incendies sont tellement puissants que l’eau s’évaporerait avant même d’en toucher la base.

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Dénivellation

Un incendie de forêt ralentit dans une pente descendante. Quand il est dans une vallée, une gorge ou toute autre partie basse, la propagation est extrêmement rapide en remontant, puisque la chaleur préchauffe les combustibles en hauteur.

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Barrières naturelles

Sur le plan topographique, des coupe-feu naturels réduisent normalement l’intensité d’un incendie. Que ce soit des endroits plus marécageux, dénudés, concentrés en feuillus, des rivières ou des lacs, ces espaces servent de barrières aux pompiers pour arrêter un incendie moins violent qu’à Fort McMurray.

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Ligne de suppression

Pour protéger un quartier, les pompiers apprennent à créer une ligne de suppression. Ainsi, quand la situation le permet, ils établissent un périmètre de protection sans matériaux combustibles en utilisant de la machinerie comme un bulldozer pour créer une tranchée.

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CHARGE COMBUSTIBLE

Un sol humide ralentit la propagation d’un incendie. À l’inverse, un hiver et un printemps avec des précipitations quasi inexistantes, comme ç’a été le cas en Alberta, rendent les arbres secs, vulnérables et extrêmement inflammables. Les installations humaines, comme les habitations ou les clôtures, contribuent aussi à propager les incendies.

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LE FEU QUI DORT SOUS LA TERRE

Combattre les incendies qui font rage en Alberta pourra prendre des mois, a-t-on appris samedi. Or, cela ne veut pas dire que l’on verra des flammes gigantesques danser sur la cime des arbres jusqu’à l’été, mais plutôt que la maîtrise des feux couvants sera une tâche titanesque. « Il s’agit de feux qui vont brûler en profondeur dans la terre, dans les racines des arbres, dans les souches, explique Robert Lemay, porte-parole de la SOPFEU. L’intensité du feu diminue, mais ça reste très chaud à l’intérieur. À l’abri, ça va couver tranquillement, se répandre, et à tout moment, les flammes pourront ressortir. »

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