Santé mentale
La thérapie cognitive est le traitement de choix
La Presse
Le traitement de première ligne demeure la thérapie cognitive comportementale spécialisée pour le TOC, indique Debbie Sookman, aussi présidente de l’Institut canadien des troubles obsessifs compulsifs. On invite le patient à développer des stratégies pour répondre aux obsessions et on l’invite, graduellement, à s’exposer aux situations qu’il craint sans faire de compulsions. Kieron O’Connor, pour sa part, a élaboré une nouvelle approche cognitive – la thérapie basée sur les inférences – qui s’attarde aux croyances. Pourquoi la personne a-t-elle pensé que ses mains étaient sales, que le four était resté allumé ? Ce doute serait issu d’un raisonnement invalide. « C’est toujours quelque chose d’exagéré, de non pertinent, ou qui est issu d’une mauvaise association », explique Kieron O’connor, qui souligne que les gens qui ont un TOC ont tendance à s’investir dans les possibilités imaginaires plutôt que dans la réalitéé