« J’ai fondé [Spotify] pour aider l’industrie de la musique, pas pour être vilipendé par elle […]. Mais si un changement se produit et que vous en êtes la figure de proue, je crois que le pire qui puisse vous arriver, c’est que les gens soient indifférents. »

— Daniel Ek, PDG de Spotify, en entrevue cette semaine dans Billboard

Une des attractions les plus remarquées au Free Press Summer Festival, qui s’est tenu les 6 et 7 juin à Houston, a été la « roue de hamster humaine » montée dans la tente de l’entreprise Reliant Energy. Les visiteurs, en courant dans la roue, pouvaient alimenter les appareils électriques sous le chapiteau.

— Karim Benessaieh, La Presse

Nombre de téléchargements en 15 mois de l’application satellite de Facebook, Messenger, à partir du Google Play Store. Annoncé mardi, ce cap du milliard n’a été franchi que par six applications. 

— Karim Benessaieh, La Presse

Six mois après son lancement, le suffixe .quebec a franchi le cap des 10 000 enregistrements, a appris La Presse. Ces adresses internet ont notamment été réservées par des municipalités, des institutions et des entreprises de tous horizons, de la location de pontons au site PKP 2015 en passant par la Fête nationale du Québec. « On a aussi quelque chose de très cute, un couple qui va se marier et qui a acquis son adresse .quebec, indique Michel Philibert, directeur marketing de PointQuébec. Avec 10 000 enregistrements, on a atteint une première étape, c’est bien, et il reste encore beaucoup à faire. » 

— Karim Benessaieh, La Presse

Proportion des entreprises québécoises qui vendent leurs produits et services en ligne, selon la plus récente enquête du CEFRIO.

— Karim Benessaieh, La Presse

Un virus informatique d’une complexité inouïe, « un mélange entre Alien, Predator et Terminator », a réussi l’impensable : se tapir pendant des mois dans les ordinateurs de l’entreprise de cybersécurité Kaspersky. C’est son fondateur lui-même, Eugene Kaspersky, qui en a fait l’annonce cette semaine lors d’une conférence de presse à Londres. Baptisé Duqu 2.0, il aurait été également utilisé pour espionner les négociations entourant le dossier nucléaire iranien. De toute évidence, a précisé M. Kaspersky, son élaboration a requis des millions de dollars et les ressources d’un gouvernement – probablement celui d’Israël dans ce cas-ci. Duqu 2.0 utilisait une faille de Windows qui n’a été corrigée que mardi dernier.

— Karim Benessaieh, La Presse

Après Google, l’Europe enquêtera sur un autre géant américain de l’internet, Amazon. La Commission européenne a annoncé jeudi l’ouverture d’une « procédure formelle d’examen » pour s’assurer qu’Amazon n’abuse pas de sa position dominante, en forçant notamment les maisons d’édition à lui consentir des conditions plus favorables qu’à ses concurrents pour ses livres numériques. « Si ces pratiques sont avérées, elles pourraient enfreindre les règles de concurrence de l’UE, qui interdisent les abus de position dominante et les pratiques commerciales restrictives », précise le communiqué de la commission. En 2014, Amazon contrôlait entre 40 % (Espagne) et 79 % (Grande-Bretagne) du marché des livres numériques en Europe, selon une étude du cabinet Rüdiger Wischebart.

— Karim Benessaieh, La Presse

« Pas de doute, [le piratage musical] est illégal. La question est : moralement, est-ce mal ? À quel point voulons-nous que le gouvernement et les grandes corporations limitent notre habilité à reproduire des choses sur l’internet ? »

– Stephen Witt, auteur de How Music Got Free