Leadership

Quand l’adversité permet de se dépasser

Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

Pourquoi les conflits au travail sont-ils bénéfiques ? Les conflits au travail sont souvent vus comme un élément négatif qui nuit à la productivité, à la confiance et à l’engagement. Un article de Fast Company illustre qu’ils sont plutôt fondamentaux. Pourquoi ? Parce que le conflit fait partie de tout ce qui se passe dans une organisation : planification stratégique, allocation des ressources, gestion des talents, etc. Les équipes de travail doivent pouvoir réconcilier des enjeux pour trouver des solutions dans l’intérêt supérieur des clients, des actionnaires, des employés et de la direction. Or, en évitant les conflits, les organisations se retrouvent avec une foule de questions litigieuses qui restent non discutées, mais qui doivent être résolues pour aller de l’avant. C’est un réel obstacle à l’engagement, à la confiance, à la productivité et au progrès.

Source : fastcompany.com

Leader québécois

Récompense ultime pour un chercheur entêté

Yoshua Bengio, professeur à l’Université de Montréal, est colauréat avec ses collègues Geoffrey Hinton et Yann LeCun du prix Turing, considéré comme le prix Nobel de l’informatique. Cette récompense pour les travaux des chercheurs sur les réseaux de neurones et l’apprentissage profond pour l’intelligence artificielle est accompagnée d’une bourse de 1 million de dollars financée par Google. Cette reconnaissance de la part de la communauté scientifique revêt une signification particulière pour Yoshua Bengio, qui a commencé à travailler dans le domaine il y a 20 ans alors que c’était mal vu par l’élite informatique et qu’il avait de la difficulté à financer ses recherches. Il a persévéré. Yoshua Bengio est aussi directeur scientifique de l’Institut de valorisation des données (IVADO) et de l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (MILA).

Qui a dit ?

« Vous repérez souvent les occasions d’affaires à partir de votre frustration personnelle. »

— Richard Branson, fondateur du Groupe Virgin, qui détient quelque 400 entreprises. C’est ce qu’il a livré lors d’une allocution au Qualtrics X4 Experience Management Summit 2019, qui comptait aussi parmi ses conférenciers Barack Obama et Oprah Winfrey.

Source : inc.com

Chiffre

60 %

C’est la proportion d’inconduites au travail qui ne sont pas signalées, d’après un sondage de Gartner. Pourquoi ? La principale raison serait la crainte de représailles. De plus, si 68 % des dénonciations se font auprès du supérieur immédiat, seulement 14 % se font auprès des canaux officiels, comme l’équipe de gestion des ressources humaines. Cela représente un défi de taille pour les employeurs, qui ont ainsi un portrait bien incomplet de la situation lorsque vient le temps d’améliorer la culture d’entreprise et de mitiger les risques. Le sondage, réalisé auprès de 2 millions de personnes dans 167 organisations à travers le monde entre 2009 et 2017, a aussi révélé que la crainte de représailles est en corrélation avec plusieurs variables observables, comme le niveau d’instruction, l’ancienneté et le sexe.

Source : facilityexecutive.com

Objectif

La parité à la sauce Adobe

Déjà, l’entreprise de logiciels Adobe (Photoshop, InDesign, Acrobat, etc.) a annoncé avoir atteint la parité salariale pour ses 20 000 employés dans plus de 40 pays. Mais ce n’était pas suffisant. Pour maintenir l’équité alors que l’entreprise est en pleine croissance, elle a introduit le concept de parité des possibilités : les employés occupant le même poste dans le même lieu sont assurés d’avoir les mêmes occasions pour se développer et avancer dans l’entreprise, sans distinction de sexe ou d’appartenance ethnique. La parité des possibilités est certainement difficile à mesurer. Mais pour Adobe, c’est le prochain défi à relever comme entreprise qui souhaite assumer un rôle de leadership dans son industrie pour créer des lieux de travail véritablement diversifiés et inclusifs.

Source : forbes.com

Initiative québécoise

Améliorer l’accessibilité des personnes malentendantes

L’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) a installé des porte-voix aux guichets d’accueil munis de vitres séparant l’usager de l’interlocuteur. L’établissement travaille aussi à améliorer ses communications avec les personnes malentendantes lors de la prise de rendez-vous en offrant la possibilité de communiquer par écrit, par exemple par courriel. L’IUCPQ étudie aussi la possibilité d’installer des écrans signalétiques dans les salles d’attente qui indiquent le numéro ou le nom du patient appelé. Ces initiatives suivent les recommandations de l’Association des personnes avec une déficience de l’audition (APDA) pour améliorer l’accessibilité des lieux et services publics.

Méthode

Pourquoi et comment éviter la procrastination ?

La procrastination n’aurait rien à voir avec la paresse ou avec une mauvaise gestion du temps. Elle serait plutôt liée à une incapacité à gérer les émotions négatives autour d’une tâche, comme l’ennui, l’anxiété, l’insécurité, la frustration, le ressentiment. Bien sûr, la procrastination ne fera qu’aggraver ces sentiments lorsqu’on reviendra à la tâche. Et à long terme, cela peut causer bien des maux, comme le stress chronique. Voici trois pistes pour échapper au cercle vicieux de la procrastination : 

1. Apprenez à vous pardonner et à avoir de la compassion pour vous-même lorsque vous procrastinez.

2. Concentrez-vous sur les aspects enrichissants de la réalisation d’une tâche redoutée ou sur ce qu’elle vous permettra de faire ensuite.

3. Mettez-vous dans un contexte où il sera plus difficile de procrastiner.

Source : www.nytimes.com

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