L’Atelier de cuisine sur la route
Goûter la côte sorrentine
Collaboration spéciale
L’Italie. La simple évocation de cette destination nous fait rêver. La beauté de ses paysages, indéniablement. Les saveurs de sa cuisine, sans aucun doute. La chaleur et la joie de vivre des Italiens, c’est incontestable.
Pour toutes ces raisons, j’avais envie de partir à sa découverte. Mais pas seulement comme touriste. Je voulais entrer chez les Italiens pour cuisiner et partager un repas avec eux.
La cuisine est pour moi l’un des meilleurs moyens de partir à la rencontre des gens d’un pays, de découvrir leur culture. Réunis autour de la table, on partage bien plus que de la nourriture : on partage une histoire, une richesse et des souvenirs. Et si en plus je pouvais les inviter à révéler leurs petits secrets culinaires et à me donner quelques petits trucs au passage, alors je serais comblée…
J’arrive à Sant’Agata sui Due Golfi en milieu d’après-midi. Où ? Sant’Agata sui Due Golfi ! Une petite ville du sud-ouest de l’Italie à l’entrée de la côte sorrentine. La ville tire son nom des deux golfes entre lesquels elle se situe : le golfe de Naples et celui de Salerne. Vues à couper le souffle au programme !
Moins populaire que sa voisine la côte amalfitaine, la côte sorrentine est pourtant un autre joyau bleu de l’Italie et, Sant’Agata – une petite perle perchée en hauteur –, le point d’ancrage idéal pour explorer toute la côte.
Loin des fourmillantes villes d’Amalfi ou de Positano, où se succèdent des vagues et des vagues de touristes dès le début de la belle saison, à Sant’Agata, on vit au rythme des Italiens… et on croise quelques voyageurs qui, comme moi, ont préféré le charme d’une petite ville typique à celui des stations balnéaires.
À SANT’AGATA
• Au Buenos Aires… où une très grande et savoureuse pizza pourra vous coûter seulement 4 euros. L’adresse des gens du coin, loin des flaflas de la côte amalfitaine.
Deserto, 2
• Sant’Agata est aussi réputée pour accueillir le restaurant Don Alfonso, deux étoiles au Guide Michelin. Mais, de confession de Marinella, la mamma avec qui je cuisinerai plus tard : « Oui, c’est bon, mais c’est meilleur et beaucoup plus authentique au Buenos Aires et au bar Centrale. » Et moi, j’écoute toujours les mammas.
Corso Sant’Agata, 11
À MARINA DEL CANTONE
• Ce sont les spaghettis aux courgettes frites du restaurant Maria Grazia qui vous tendront les bras. Mythiques (le plat a été inventé en 1952 !) et confondants de simplicité, cuits à la perfection – al dente, bien sûr ! – et recouverts d’une généreuse dose de fromage râpé : ils sont délicieux ! On leur excuse leur prix spécial « bord de mer » pour la peine.
Via Marina del Cantone, 65, Nerano
• Histoire de digérer, on en profite pour faire trempette à la plage de galets de Marina del Cantone et pour emprunter le petit chemin qui mène à la plage plus isolée de Recommone : bucolique à souhait, la route pédestre offre une vue panoramique splendide sur toute la baie !
À SANT’AGNELLO
• Puisque vous n’êtes pas là pour sillonner les chemins touristiques, pourquoi ne pas aller casser la croûte dans un autre petit village de la côte, juste avant ou après avoir exploré Sorrente. L’épicerie-comptoir Salumeria-Gastronomia Masaniello est pour cela tout indiquée (merci à Josée, une lectrice de mon blogue, pour la recommandation !). On y va pour sa mozzarella fraîche préparée sur place, ses assiettes de charcuteries à tomber et tous les produits frais et d’épicerie fine qui ne donnent qu’une envie : repartir avec eux !
Corso Italia, 296, Sant’Agnello