Mouvement Desjardins

S’adapter ou disparaître

Pour le Mouvement Desjardins, les fermetures de points de service sont une réponse inévitable à la transformation du marché des services financiers.

« On s’adapte à un nouvel environnement, indique le porte-parole André Chapleau. Il y a de plus en plus de technologies utilisées aujourd’hui. Il faut regarder notre réseau dans cette optique. Le but n’est pas de fermer partout, c’est d’équilibrer notre réseau entre les services mobiles et virtuels, de plus en plus à la mode, et les points de services. »

Le nombre de transactions au guichet automatique a chuté de 20 % depuis 2010, souligne-t-il. Au comptoir, la diminution est de l’ordre de 30 %. « Pendant ce temps, les services mobiles ont crû de 932 % ! Il y a un changement de paradigme total dans les habitudes de consommation des gens. »

Selon lui, les fermetures sont « des décisions prises courageusement par les administrateurs des caisses qui examinent leur situation et l’évolution des transactions ». « Desjardins veut être pérenne. Pour ce faire, on doit s’adapter, sinon on va fermer boutique. Personne ne souhaite ça. »

Le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MEDAC) ne souhaite pas s’immiscer dans le débat. Mais à titre personnel, son président Daniel Thouin note qu’il faut choisir entre les ristournes, qui baissent depuis quelques années, et les fermetures de caisses. « C’est l’un ou l’autre », dit-il.

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