Les 15 athlètes russes blanchis ne seront pas invités aux Jeux

Les 15 sportifs russes suspendus à vie par le Comité international olympique (CIO) pour leur implication présumée dans le système de dopage institutionnalisé, puis blanchis jeudi par le Tribunal arbitral du sport (TAS), ne seront pas invités à participer aux Jeux olympiques de PyeongChang.

Ces 13 sportifs en activité et 2 entraîneurs n’ont pas reçu l’aval des deux panels du CIO chargés d’étudier leurs cas. Ils ne pourront donc pas se rendre en Corée du Sud, où les Jeux débutent vendredi.

La décision du TAS, contredisant celle du CIO, avait entraîné une période de flottement durant laquelle il n’apparaissait plus clairement quels Russes allaient pouvoir être présents à PyeongChang sous un drapeau neutre (en raison de la suspension de leur pays).

Pour le moment, 169 sportifs russes ont officiellement été invités aux Jeux après une scrupuleuse analyse de leur comportement passé et présent, qui se devait d’être le plus éloigné possible de celui ayant mené à la suspension de leur pays pour dopage institutionnalisé.

Mais la décision du TAS ouvrait la porte à 15 autres athlètes cités dans le rapport McLaren à l’origine de la mise au ban olympique de la Russie pour dopage.

« Bien que le panel de révision des invitations ait pris note de la décision du TAS, il a aussi noté que les explications complètes ayant amené à cette décision n’avaient pas été rendues publiques. »

— Extrait du communiqué du CIO

« Le panel souligne que son rôle n’est pas de prouver qu’il y a eu dopage, mais de confirmer que les sportifs peuvent être considérés comme propres et peuvent candidater à recevoir une invitation en tant qu’athlète olympique de Russie pour les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang », précise encore le texte.

« Le panel, à l’unanimité, a recommandé au CIO de ne pas étendre les invitations aux Jeux […] à ces 15 personnes, demandées par le Comité olympique russe [lui-même] suspendu. »

Pour l’heure, 169 Russes sont donc invités à participer aux Jeux de PyeongChang.

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