Les œufs brouillés d’Eastern Airlines

Star du management et professeur à McGill, Henry Mintzberg a lancé hier Bedtime Stories for Managers. Il y raconte des anecdotes, comme celle où Eastern Airlines – qui a fait faillite – lui a servi un truc horrible qu’« on appelait des œufs brouillés ». Alors qu’il se plaignait à l’agente de bord, elle lui a avoué que la direction avait été mise au courant, sans faire de changement. Des années plus tard, on a raconté à M. Mintzberg qu’une fois, le PDG d’Eastern Airlines a pris un vol et que comme la première classe était pleine, il a fait tasser un client. Il est ensuite allé en classe économique s’excuser au client en se présentant comme le PDG d’Eastern Airlines. Le client a répondu qu’il était le PDG d’IBM. Le problème n’est pas qui a été tassé, d’après Mintzberg. « Gérer, ce n’est pas s’asseoir où vous êtes habitué de le faire. C’est manger les œufs brouillés. »

Oser la transparence

Howard Schultz, l’homme derrière le succès de Starbucks – qui a révélé récemment son intention de se présenter comme candidat indépendant à la prochaine élection présidentielle américaine –, est retourné à la barre de l’entreprise en 2008, alors qu’elle traversait une crise. Des années à concurrencer Dunkin’ Donuts et McDonald’s avaient fait perdre son âme à Starbucks et 42 % de la valeur de son action en 2007. L’un des premiers gestes de Schultz pour redresser l’entreprise a été de s’excuser auprès des employés et de leurs familles. Ensuite, contre l’avis de collègues, il a choisi la transparence en réunion avec 12 000 directeurs de magasins Starbucks. « Comment puis-je leur demander quelque chose s’ils n’ont pas une vision globale et une compréhension totale de la gravité de la situation ? Je savais instinctivement que je devais leur communiquer 100 % de la vérité », a expliqué Howard Schultz.

Source : forbes.com

L’amour et l’humilité de Tom Brady

Le monde du sport peut donner plusieurs clés de leadership. Celle du dernier Super Bowl pourrait se résumer ainsi : l’importance de dire à ses collègues qu’on les aime ! Tom Brady, joueur des Patriots, venait de remporter son 6e Super Bowl, soit plus que tous les autres joueurs de la NFL. Dans la frénésie suivant la victoire, les journalistes n’arrivaient pas à attraper Brady, 41 ans, qui embrassait et félicitait les autres joueurs. « Cookie ! Je t’aime, mon homme. Je t’aime. Tu as eu une année incroyable », a-t-il dit à Brandin Cooks, des Rams. « Je t’aime, mec, je t’aime, mec », a-t-il dit à Julian Edelman, des Patriots. Puis à Robert Kraft, propriétaire de l’équipe. D’ailleurs, même s’il n’a pas besoin de présentation, Tom Brady va encore toujours à la rencontre des nouveaux joueurs des Patriots en leur disant : « Bonjour, je suis Tom Brady. »

Source : inc.com

« N’attendons pas que les personnes en détresse et davantage défavorisées viennent vers les ressources d’aide. Allons à leurs devants, développons des ressources qui vont vers ces populations. » 

— Janie Houle, professeure de psychologie à l’Université du Québec à Montréal et ambassadrice de la Semaine de prévention du suicide 2019, qui se déroule jusqu’à samedi. L’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) a dévoilé qu’il y a eu 1046 morts par suicide au Québec en 2016, soit 104 de moins qu’en 2015.

Source : aqps.info

« Il y a une chose que nous faisons chez Alphabet, chez Google, et que j’encourage toutes les entreprises de toutes les industries à faire : c’est une réunion qui regroupe toutes les personnes de l’entreprise qui sont encouragées à poser toutes les questions qu’elles veulent, et elles le font. » 

— Ruth Porat, directrice des finances, Alphabet, au Forum économique mondial de Davos

Source : cnbc.com

Pourquoi est-il important que les femmes réseautent entre elles ?

Parce que plus de 75 % des femmes qui ont atteint un haut niveau de leadership font partie d’un réseau qui réunit majoritairement des femmes, ou ont quelques femmes dans leur cercle rapproché. C’est ce que révèle une récente étude des universités américaines Notre Dame et Northwestern publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Chez les hommes, c’est la taille de leur réseau, peu importe qu’il soit composé davantage d’hommes ou de femmes, qui augmente le plus leurs chances d’atteindre un haut niveau de leadership.

Source : nd.edu