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Les assureurs écopent

Les assureurs Manuvie et Industrielle Alliance ont de nouveau reculé en Bourse hier à la suite de la publication de leurs résultats. Appuyez sur le nom d’une entreprise pour connaître sa performance trimestrielle.

Résultats 

Recul de Molson Coors au Canada

Molson Coors doit composer avec une diminution de la consommation de bière dans les provinces pétrolières, frappées de plein fouet par le ralentissement économique.

Au quatrième trimestre, ses volumes de ventes ont ainsi reculé en Alberta, en Saskatchewan ainsi qu’à Terre-Neuve-et-Labrador – qui représentent moins du tiers du marché de la bière au pays.

À l’échelle nationale, le recul du volume des ventes a été de 5,4 %. La part de marché de Molson Coors au Canada a quant à elle décliné de 1 %.

Par ailleurs, une baisse du volume des ventes de Coors Light a également été observée au Québec, où le brasseur a décidé de hausser le prix de certains formats.

« Les prix étaient inférieurs à ceux de Budweiser, notre principal concurrent », a dit le chef de la direction de Molson Coors Canada, Stewart Glendinning, hier, au cours d’une entrevue téléphonique visant à discuter des résultats du quatrième trimestre.

Le bénéfice d’exploitation ajusté des activités canadiennes s’est établi à 51,8 millions US, en baisse de 32 %, sur des ventes de 341,9 millions US, en recul de 19 %.

Molson Coors a vu ses profits globaux dégringoler de 65 % au quatrième trimestre, à 32,8 millions US, ou 18 cents US par action.

L’USINE DE MONTRÉAL

Quant au sort qui attend l’usine montréalaise de la rue Notre-Dame, qui a ouvert ses portes en 1786, aucune décision n’a encore été prise, a dit M. Glendinning.

Une étude de faisabilité déterminera si l’entreprise doit investir dans une mise à niveau de son emplacement actuel ou le délaisser au profit d’une nouvelle construction.

« Nous sommes présents à Montréal depuis plus de 230 ans. Nous voulons nous assurer de prendre la bonne décision. »

— Stewart Glendinning, chef de la direction de Molson Coors Canada

HOCKEY

Par ailleurs, Molson Coors ne croit pas que les contre-performances des équipes canadiennes de la Ligue nationale de hockey auront une incidence négative significative sur les ventes de ses principales marques de bières au pays.

Si la saison prenait fin aujourd’hui, aucune des sept formations ne participerait au tournoi printanier du circuit Bettman, période au cours de laquelle les ventes d’alcool sont habituellement plus élevées.

« Nous aimerions voir deux équipes canadiennes se rendre jusqu’en finale, mais notre modèle d’affaires ne dépend pas seulement de cela », a affirmé M. Glendinning.

S’il reconnaît que la saison de la LNH représente une importante source de revenus pour la société par temps froid, M. Glendinning n’a pas voulu quantifier l’impact d’une possible exclusion des sept formations.

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