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Édition du 3 décembre 2016,
section ACTUALITÉS, écran 5
Les images satellites démontrent à quel point Laval s’est fortement développé au cours des 30 dernières années. De 270 000 au début des années 80, la population de la ville dépasse maintenant les 400 000 habitants. Les images permettent de constater qu’aucun secteur de l’île Jésus n’a échappé à la densification.
Le développement de la couronne nord de Montréal ne s’est pas limité à Laval. Il s’est également étendu au nord de la rivière des Mille-Îles. En témoignent les images satellites de Terrebonne et de Mascouche. Depuis 30 ans, la population de Terrebonne a pratiquement triplé, pour s’établir à 112 000, tandis que celle de Mascouche a plus que doublé, pour dépasser les 45 000 habitants. Les images illustrent comment Terrebonne a poussé vers l’ouest. Elles démontrent également comment le secteur à l’intersection des autoroutes 25 et 640 s’est aussi rapidement développé.
Le développement a aussi été rapide à l’ouest de Montréal. L’Île-Perrot et Vaudreuil-Dorion ont connu une forte poussée de croissance. La forêt qui se trouve au sud de l’autoroute 20, à L’Île-Perrot, a peu à peu reculé au fil des années. À noter, l’Ouest-de-l’Île n’a pas échappé au développement. Les images permettent de voir une forte croissance dans l’ouest de Pierrefonds.
Le développement des villes de banlieue tout juste au sud du centre-ville de Montréal est particulièrement frappant. Les images satellites permettent d’observer la croissance rapide des municipalités de La Prairie, Saint-Constant, Candiac et Sainte-Catherine. Brossard a connu une forte poussée, notamment avec le développement du secteur à l’intersection des autoroutes 10 et 30. Les images permettent également d’observer le développement de L’Île-des-Sœurs. Alors qu’on comptait moins de 6000 habitants au début des années 80, la population de celle-ci a triplé pour dépasser les 18 000.
Toujours sur la Rive-Sud, Boucherville a aussi connu un fort développement depuis 30 ans. D’un peu moins de 30 000 habitants au début des années 80, la ville en compte désormais plus de 41 000. Les images permettent de constater comment la ville s’est d’abord étendue du côté du fleuve, puis le long de l’autoroute 20, pour enfin empiéter sur les terres agricoles au nord-est. Notez la disparition graduelle d’une forêt à l’est de la ville.
Montréal n’est pas le seul endroit au Québec à avoir connu un fort étalement ces 30 dernières années. Les images satellites de la région de la capitale en font d’ailleurs état. Contrairement à Montréal, la majeure partie du développement à Québec est demeurée dans les limites de la ville, mais elle s’est de plus en plus concentrée vers le nord. Une observation des images permet également de constater comment la ville s’est aussi densifiée le long des grands axes routiers.
Les images satellites mises en ligne par Google ne permettent pas uniquement de suivre l’évolution de l’étalement urbain. On peut aussi y voir la progression de l’exploitation de la forêt québécoise. Les images captées au nord du Lac-Saint-Jean en sont un parfait exemple. La compilation des images permet de constater à quel point les coupes ont de plus en plus progressé vers le nord.