MODE MONTRÉALAISE

TOUT SUR LE TOTE BAG

On l’utilisait d’abord pour faire les courses, mais son mandat ne cesse de s’élargir. Le sac fourre-tout se trimballe maintenant à la salle de sport, à la plage et même dans les sorties plus chic. Au même moment, le tote bag fait son apparition un peu partout chez les petits créateurs montréalais. Tour d’horizon.

Le tote bag s’observe de plus en plus au bras des fashionistas. Simple et tellement pratique, il est devenu un accessoire mode incontournable qui dépasse largement la visite à l’épicerie. Généralement en coton et muni de poignées, il se porte à l’épaule et est conçu pour pouvoir y glisser facilement des provisions – ou tout autre objet de la vie quotidienne !

« Il y a une grande tendance tote bag », confirme Céline Leboissetier, cofondatrice de la nouvelle marque montréalaise Marlone, qui a lancé récemment une mini-collection de quatre sacs réutilisables.

« Je trouve que les tote bags sont plus beaux qu’avant ! », lance pour sa part Camille Forcherio en riant. L’entrepreneure derrière la marque montréalaise Mimi Hammer vient justement de lancer une gamme de sacs réutilisables qui compte trois modèles. « On dirait qu’on les utilise davantage comme un accessoire fashion, plutôt que juste pour le côté pratique comme avant », observe-t-elle.

Chez Marlone, les quatre sacs qui ont été mis sur le marché se sont envolés comme des petits pains chauds. Même si leur style léché y est sûrement pour quelque chose, le fourre-tout en lui-même a tout pour plaire. Fonctionnel et réutilisable, il est aussi à la portée de toutes les bourses, remarque Céline Leboissetier. « C’est un petit sac qui a un côté un peu écolo, donc ça donne bonne conscience. Aussi, il ne coûte généralement pas très cher. Qu’on ait de l’argent ou pas, on peut s’offrir un tote bag », explique l’entrepreneure.

BILLET D’HUMEUR

De plus en plus, ces sacs servent aussi à véhiculer des messages au moyen des slogans humoristiques qui y sont imprimés. « Il y a toute une tendance à utiliser ces sacs comme un billet d’humeur, donc à faire transparaître des messages au travers de ce qu’on porte », note Céline Leboissetier. D’ailleurs, cette nouvelle mode ne sort pas de nulle part, puisqu’on la voyait beaucoup sur les t-shirts récemment. « La tendance s’est renversée vers des accessoires comme les sacs fourre-tout », poursuit l’entrepreneure.

D’ailleurs, Camille Forcherio, de Mimi Hammer, a bien vu qu’elle n’est pas la seule créatrice d’ici à être embarquée dans le train. « Plusieurs illustrateurs de t-shirts ont leur gamme de tote bags aussi. C’est un bon produit complémentaire, autant pour les vendeurs que pour ceux qui les portent », constate-t-elle.

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MIMI HAMMER

La marque de maillots montréalaise Mimi Hammer vient de lancer une gamme de sacs fourre-tout qui compte trois modèles. Puisque l’été est court au Québec, Camille Forcherio a voulu créer un sac qui puisse être utilisé dans plus d’une occasion. « On ne voulait pas que ce soit seulement un tote bag de plage, mais plutôt un accessoire tout-aller qui peut se porter à longueur d’année et qui est vraiment pratique », précise l’entrepreneure. Avec leurs teintes délicates de blanc, de beige et de bleu marin, on ne doute pas que les clientes voudront trimballer leur sac bien plus loin qu’à la plage.

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Marlone

Tout nouveaux, les sacs de l’entreprise montréalaise Marlone font partie d’une première collection limitée. Chacun des quatre modèles proposés est associé à un thème précis et porte un prénom masculin, précise Céline Leboissetier, cofondatrice de la marque. « L’idée avec ces sacs, c’est qu’on leur donne tous un petit prénom qui permet aussi de les personnifier », indique-t-elle. Par exemple, le sac maître-nageur a été baptisé « Jacques » en hommage au grand plongeur français Jacques Mayol. Ce modèle rouge et bleu aux accents rétros s’est malheureusement écoulé très rapidement, mais il reste des exemplaires des trois autres sacs.

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Betina Lou

Ces jolis sacs réutilisables sont à l’effigie de la marque Betina Lou et de sa nouvelle section masculine, Marmier. On peut se les procurer à la boutique de la designer Marie-Eve Emond, dans la Petite Italie, au coût de 20 $. Toutefois, un exemplaire est offert gratuitement lorsque les achats atteignent 200 $. À noter que les sacs ont été fabriqués et sérigraphiés par Petites-Mains, un organisme de réinsertion sociale qui aide les personnes en difficulté à apprendre un métier.

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CENTRE CANADIEN D’ARCHITECTURE

Les sacs fourre-tout frappés du logo du Centre canadien d’architecture (CCA) sont un vrai classique de la maison. Cette tradition a commencé en 2009, à l’occasion du 20e anniversaire de l’institution. Depuis ce temps, une nouvelle fournée de sacs est fabriquée chaque année, toujours d’une couleur différente. Solides et résistants, ils sont en vente à la Librairie du CCA pour 10 $. Par contre, un sac est offert pour chaque tranche d’achat de 80 $ à la librairie. Pour la petite histoire, notons qu’un exemplaire de chaque couleur est précieusement gardé dans les archives du CCA.

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DANS LE SAC

Cette nouvelle entreprise montréalaise fait beaucoup parler d’elle ces jours-ci. À l’origine de cette initiative, on trouve deux jeunes femmes qui ont décidé de créer un sac en coton conçu pour transporter le pain acheté à la boulangerie. Il est fabriqué également par Petites-Mains, et on peut le trouver en ligne ainsi que dans un nombre grandissant de magasins. Depuis quelques jours, en plus du sac à pain, on peut aussi se procurer un sac à baguette qui se porte en bandoulière !

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