À travers la LNH

Crosby ou le jeu sans la rondelle ?

Les Penguins montrent une fiche de 25-14-5 depuis le congédiement de Mike Johnston et l’arrivée de Mike Sullivan. Sidney Crosby avait 19 points en 28 matchs sous Johnston. Depuis son départ, il en a amassé 57 en seulement 43 matchs. Sullivan attribue pourtant davantage la résurgence des Penguins au système de jeu défensif de l’équipe. « Les joueurs, et c’est tout à leur crédit, ont accepté de bien jouer sans la rondelle. On ne peut gagner dans cette ligue si on ne joue pas bien collectivement en défense, peu importe le talent de l’équipe. Nous avons besoin de tous nos joueurs. » Le jeune Olli Maatta mène tous les défenseurs de la LNH avec une fiche de + 28.

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Un nouveau Suédois à Vancouver

Sept ans après l’avoir repêché en fin de deuxième tour à Montréal en 2009, les Canucks de Vancouver viennent d’offrir un contrat à l’attaquant Anton Rodin, dont l’éclosion semble enfin se produire. Rodin a amassé 37 points en 33 matchs cette année à Brynas, dans la Ligue d’élite de Suède. Ses exploits lui ont valu le titre de joueur par excellence du circuit. Son contrat d’un an évalué à 950 000 $ est garanti. Rodin, un ailier droit de 25 ans, a joué deux ans dans la Ligue américaine entre 2011 et 2013 avant de rentrer chez lui. « Jouer en Suède pendant quelques saisons lui a permis de gagner de la force physique, a commenté le DG Jim Benning au Vancouver Sun. Il semble mieux préparé psychologiquement. C’est un joueur de talent qui pourra jouer au sein de l’un de nos trois premiers trios. Sans lui mettre trop de pression, je crois qu’il peut marquer entre 15 et 20 buts. »

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Nugent-Hopkins encore blessé

Le centre des Oilers d’Edmonton a quitté le match de mardi après avoir été sévèrement mis en échec par le défenseur Connor Murphy. On ne sait pas encore s’il s’agit d’une commotion cérébrale ou d’une blessure à une épaule, ni combien de temps il s’absentera, mais cette autre blessure ne fera rien pour atténuer la réputation de joueur fragile attribuée à Nugent-Hopkins. Le jeune homme a disputé seulement 52 matchs cette saison. Il a aussi raté de nombreuses rencontres à ses deux premières saisons. Le premier choix des Oilers en 2011 venait de marquer trois buts à ses trois matchs précédents. Le jeune homme ne gagnera malheureusement pas de valeur marchande.

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À Bryan Murray de décider

La sortie en règle du propriétaire des Sénateurs d’Ottawa, Eugene Melnyk, ouvre la porte à toutes sortes de suppositions. Par contre, tous ne sont pas en danger quoi qu’en dise le patron. Melnyk a précisé avant le match de mardi soir que Bryan Murray reviendrait à titre de DG s’il le désirait. Si la maladie l’en empêche, l’ancien capitaine Daniel Alfredsson pourrait obtenir le poste, ou encore un rôle plus important au sein de l’organisation. On raconte que Murray préférerait voir Pierre Dorion lui succéder s’il doit partir. Par ailleurs, à écouter Melnyk, l’entraîneur-chef Dave Cameron peut déjà préparer ses valises...

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Vanek reste dans les gradins

L’ancien ailier du Canadien Thomas Vanek n’a pas mis de temps à exaspérer le nouvel entraîneur du Wild, John Torchetti. Vanek a été rayé de la formation pour le troisième match de suite, mardi soir, contre les Kings de Los Angeles, en pleine course pour une place en séries éliminatoires. Vanek n’a pas de but à ses dix derniers matchs. « Nous parlions de l’importance de bien jouer en attaque comme en défense, a déclaré Torchetti aux journalistes du Minnesota. Il doit attendre son tour, et quand il reviendra, je suis convaincu qu’il jouera mieux. » Vanek, 32 ans, aura encore deux ans de contrat à un salaire annuel de 6,7 millions à écouler après cette année. Marc Bergevin ne doit pas regretter de l’avoir laissé filer.

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Espoir à Winnipeg

Malgré une saison de misère, les Jets de Winnipeg voient poindre une lueur d’espoir. Leur choix de premier tour en 2015 (17e au total), Kyle Connor, connaît une saison époustouflante avec les Wolverines du Michigan, dans la NCAA. À sa première année dans les rangs universitaires, Connor, 19 ans, a amassé 69 points, dont 35 buts, en 36 matchs. Le centre de 6 pieds 1 pouce et 177 livres a amassé huit points en deux matchs éliminatoires le week-end dernier. On espère à Winnipeg qu’il quittera Michigan après la saison et se joindra à l’organisation en prévision de l’an prochain. Il rejoindrait plusieurs jeunes prometteurs, Nikolaj Ehlers, Mark Scheifele, Jacob Trouba et probablement l’un des trois premiers choix en 2016, Auston Matthews, Patrik Laine ou Jesse Puljujarvi. Les Bruins de Boston pourraient regretter d’avoir repêché trois joueurs avant lui aux 13e, 14e et 15e rangs...

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Backstrom de retour « chez lui »

Après avoir disputé, et gagné, son premier match en 15 mois contre le Canadien dimanche, le gardien Niklas Backstrom, des Flames de Calgary, vivra un moment de grande émotion ce soir en affrontant son ancienne équipe, le Wild, au Minnesota, quelques semaines seulement après avoir quitté l’organisation. Backstrom, durement touché par les blessures au cours des dernières années, a passé neuf ans au Minnesota et détient les records pour le nombre de matchs disputés (409), de victoires (194) et de blanchissages (28). Ovation à prévoir. Backstrom a été obtenu du Wild pour David Jones.

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Congédiement à Buffalo

Le nouveau directeur des « performances » des Sabres de Buffalo, Oliver Finlay, un nouveau venu dans le monde du hockey, n’a pas gardé son poste longtemps. Il a été congédié cette semaine sans même avoir terminé une seule saison. Il avait pourtant signé un lucratif contrat à long terme évalué à 4 millions. Finlay, dit-on, était à couteaux tirés avec plusieurs joueurs. En outre, la réadaptation des Robin Lehner, Zach Bogosian, Cody Franson et Tyler Ennis ne s’est pas déroulée à la satisfaction des Sabres. Dès les premières semaines, les joueurs ont formulé des plaintes à l’endroit de son plan de nutrition trop fade au goût des joueurs. L’odeur de pizza et d’ailes de poulet émanant des vestiaires adverses a-t-elle tenté le diable ? Toujours est-il que le nouveau menu a vite été changé. La direction des Sabres entend toutefois persévérer dans cette voie malgré le départ de Finlay.

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