Courrier : Réponses à l'appel à tous

Si vous aviez une chose à améliorer dans votre quartier…

Mercredi, nous vous avons demandé ce que vous aimeriez changer dans votre quartier. voici quelques-unes de vos réponses.

De la verdure, s.v.p., et que l’on arrête de construire des condos sur le moindre lopin de terre vacant. Du béton, des briques, assez, c’est assez. Concevez des parcs, des îlots de verdure contre les îlots de chaleur !

– Manon De Sylva

Courrier : Réponses à l'appel à tous

Entretenons les parcs

L’entretien des parcs. Les villes investissent des sommes importantes dans l’aménagement des parcs. Ils sont beaux lorsque les esquisses sont présentées. On y prévoit des aménagements originaux, avec sentiers en pavé, des aménagements floraux, des étangs, des statues, etc. Une fois aménagés, les parcs semblent oubliés. On coupe l’herbe toutes les deux ou quatre semaines, les déchets s’accumulent et l’entretien des fleurs ou des sentiers, on n’en parle même pas.

Les parcs représentent un point de convergence des quartiers et des villes et pourraient être une fierté. De grâce, entretenons-les.

– Normand Matte

Deux horreurs

Nous avions l’édicule de la piscine Saint-Denys, rue du Joli-Bois à Sainte–Foy-Québec et nous aurons le nouveau manège militaire sur le boulevard Hochelaga. Qu’est-ce qu’on a fait aux dieux pour mériter deux horreurs architecturales semblables dans le même quartier ? À quelle loterie avons-nous participé ?

Deux réalités financées par deux gouvernements distincts (l’un municipal, l’autre fédéral), dont la présence, à deux pas de la plus ancienne faculté d’architecture au Canada, ne semble froisser personne.

Sommes-nous déjà dans une réalité virtuelle qui ignore la beauté et accepte la laideur ?

– Normand Matte

Une marina

Je souhaite pour Verdun une marina digne de ce nom, avec promenade pour piétons le long du fleuve et cafés-terrasses.

Des cafés-terrasses sur le trottoir et non dans la rue. Et finalement, un moratoire sur toute construction en bordure du fleuve.

– Pierre Roy

Fantasmagorie

Imaginons un instant l’autoroute métropolitaine transformée en boulevard urbain et les huit voies de Crémazie qui la bordent en zone verte plantée d’arbres. Redonner le quartier aux humains qui y habitent. Fantasmagorie, bien sûr, mais ô combien souhaitée et souhaitable.

– Daniel Grenier

Un marché public dans l'ancien terminus

J’habite Ahuntsic et je souhaiterais que l’ancien terminus rue Lajeunesse se transforme en marché public, un peu comme le marché Atwater.

Ça manque dans le nord de la ville.

– Mona Sabbagh

Ponts en lumière

Les quartiers Pointe-Saint-Charles et Saint-Henri comportent des ponts qui enjambent le canal de Lachine. Il serait bien de souligner leurs structures le soir en les éclairant.

Et pourquoi ne pas prendre les mesures nécessaires pour rendre le patinage possible en hiver.

– Richard Tremblay

Des stationnements à étages

J’habite sur le Plateau Mont-Royal qui se délite de mois en mois ; fermeture des commerces, graffitis qui se multiplient sur les devantures des commerces abandonnés, amoncellements de détritus. Bref, le Plateau n’est plus ce qu’il était ! Il ne reste que des bistros et des cafés. Pourquoi ne pas redonner un caractère de vrai quartier populaire, fleuri, entretenu, avec de vrais commerces comme des supermarchés ou épiceries à proximité ?

De plus, se stationner dans le quartier devient impossible. Alors, pourquoi ne pas construire des stationnements à étages et conçus avec une belle architecture, de façon à ce qu’on ne voie pas à l’extérieur que ce sont des stationnements, comme il en existe dans de nombreuses villes modernes ?

– Caroline Mercier

Courrier : Réponses à l'appel à tous

Des allures de bidonville

J’habite le Vieux-Rosemont, à quelques pas du Jardin botanique de Montréal. Le visiteur ou le promeneur ne peut espérer trouver de beauté environnementale avant d’atteindre le Jardin. Poubelles à la traîne, corbeilles à déchets de la Ville débordantes, mini-dépotoir devant mon dépanneur du coin.

La présence permanente en bordure des trottoirs et sur les terrains en façade des immeubles à logements de poubelles, de sacs éventrés donne à mon quartier des allures de bidonville certains jours.

J’avance deux solutions pour embellir le paysage de mon quartier, soit la construction de dépôts à déchets sur les terrains d’immeubles multilogements et le paysagement des carrés d’arbres présents devant chaque porte. L’agriculture urbaine ferait aussi partie de la solution. Une vaste campagne d’embellissement et de propreté pourrait être encadrée par la mairie qui fournirait aux citoyens un support technique et financier.

Pourquoi aller chercher la beauté ailleurs. Elle pourrait faire partie de notre environnement quotidien si nous commencions par bichonner notre milieu de vie. À l’instar de François Cardinal et de Pierre Thibault, je pense que la beauté rend heureux et j’ajoute qu’elle est à notre portée.

– Yvette Léveillée, Montréal

Deux idées

Deux choses me viennent à l’esprit pour améliorer mon quartier de la Rive-Sud, entre urbanisme et architecture : 

– Aménager des ronds-points partout où il y a des feux de circulation sur le boulevard Taschereau. L'aménagement du cœur de chaque rond-point (verdure, sculpture, fontaine et toute idée innovante) serait une formidable occasion de redonner un peu de beauté à cette innommable laideur, alors que les commerces n’en finissent plus de fermer les uns après les autres.

– Je n’ai jamais compris pourquoi les promoteurs de mégacentres comme le DIX30 tenaient à construire leurs commerces sans rien d’autre à côté, alors qu’ils auraient pu bâtir quelques étages au-dessus des espaces commerciaux et y proposer des condos. Pourquoi ne pourrait-on pas vivre et magasiner au même endroit, en dehors de la rue Saint-Charles à Longueuil et de la rue Victoria à Saint-Lambert ?

Pourquoi les espaces de stationnement ne sont-ils pas délimités par des rangées d’arbres ou des massifs ? Actuellement, des maisons ont été construites autour sur des terrains vagues qui ne donnent vraiment pas envie de sortir de chez soi. De quel côté est le problème : les promoteurs ou les élus ?

Il y a 20 ans, j’ai acheté un arbre, immense, et j’ai eu de la chance, il y avait une maison en dessous. Pour une journée perdue à cause d’une branche tombée sur le toit, j’ai mille journées de petits bonheurs au cœur de ma forêt, dans le vieux Greenfield Park.

– Bernard Veyron, Greenfield Park

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