Opinions

Courrier

« Une bonne idée… mal attachée », éditorial de François Cardinal, publié hier

Et les chats errants ?

Tellement bien exprimé, merci !

Que dire des chats errants qui se multiplient à une vitesse excessive ? Non, on attaque ceux dont nous prenons soin et on ne fait peu ou pas d’effort pour attraper les chats non stérilisés et les gens qui accouplent leurs chattes pour vendre leurs chatons aux propriétaires de serpents !

Ces politiciens démontrent leur ignorance sur ces questions et n’écoutent pas les spécialistes.

C’est quoi, la prochaine étape ? Coupons les arbres car ils permettent aux écureuils de détruire les fils et tant d’autres choses. Et ça peut continuer indéfiniment !

Mettons la responsabilité sur les propriétaires irresponsables et poursuivons tous ceux dont les animaux causent des problèmes : c’est tout de même une minorité. Là, on dérange toute une communauté pour quelques imbéciles. Est-ce une bonne gestion des fonds publics ?

— Diane Gosselin

Prendre parti pour les humains

Le défi, ce n’est pas d’avoir une bonne ou une mauvaise loi, mais bien d’en avoir une. Il ne faut pas se laisser intimider par les lobbys pro-pitbulls, mais continuer de prendre parti pour les enfants, pour les humains et non pour les chiens dangereux. Même si la loi est difficilement applicable, elle pourra être améliorée et elle lancera le message aux victimes réelles et potentielles, aux juges, aux compagnies d’assurances et aux propriétaires de ces chiens que la société québécoise a fait son choix. Et ce choix est de protéger les humains plutôt que les pitbulls.

— Pierre Lemelin

Des règlements déjà en place

Des règlements sur les chiens, il y en avait avant. Seulement, la Ville ne les a pas fait respecter. On n’en serait pas là aujourd’hui si elle les avait mis en application. La hauteur des clôtures… La majorité des chiens creusent et passent en dessous ! Eh oui, les chiens doivent être en laisse sur la voie publique, qu’ils soient gros ou petits. Eh oui, on doit être responsable de tout animal qu’on a en sa possession et tout cela passe par l’éducation. Là, on lance des règlements qui ne se tiennent pas, pour ensuite pouvoir s’en laver les mains. Ce serait si simple de juste faire respecter le règlement déjà en place, en rajoutant quelques précisions comme la stérilisation de tous les chiens et de tous les chats ! Il y a des bibittes pas mal plus préoccupantes à Montréal : la surpopulation de rats, les coquerelles et les punaises qui causent probablement pas mal plus de problèmes de santé que les chiens !

— Nicole Porlier

« Du mauvais théâtre », éditorial de Paul Journet, publié hier

Esclaves de notre humanité

Et comment cette mesure incitera-t-elle à une réduction des émissions si, de toute manière, la facture est refilée aux consommateurs ? Gageons qu’on fera le constat dans 10 ou 20 ans que cette taxe ou marché du carbone n’aura strictement rien changé. Tant qu’on ne s’attaquera pas à nos habitudes de surconsommation qui encouragent le développement capitaliste à outrance, nous continuerons d’être collectivement esclaves de notre humanité, inconsciente des lois naturelles régissant la survie de notre planète. Et nous miserons plutôt sur des projets de colonisation interplanétaire, coûtant des fortunes, afin d’assurer la survie de notre race. La science-fiction deviendrait-elle réalité ?

— André Harvey

« Une injustice scandaleuse », texte de Guy Chevrette et de Benoit Jugand, publié hier

Joignez-vous à Uber

Chauffeurs de taxi arrêtez de manifester et de faire la grève, mettez-vous au goût du jour, vendez vos permis pendant qu’ils ont une valeur et joignez-vous à Uber. Tout le temps que vous passez à ne pas faire votre travail prouve qu’Uber et les autres à venir prennent de l’avance sur votre entêtement, ce qui conduira à votre perte !

C’est maintenant à Uber de démontrer sa force en ramassant les clients que les grévistes délaissent et, pourquoi pas, au même prix ou moindre, et surtout en accueillant les clients avec le sourire ! Vous en sortirez gagnants !

— Yves Sabourin, Laval

Nous n’arrêterons pas le progrès

Je n’ai jamais vu un chauffeur de voiture Uber conduisant une « minoune » mais, oui, souvent des chauffeurs de taxi.

Le gouvernement ne doit pas racheter les permis de taxi, au même titre qu’il n’a pas à payer pour un commerçant qui fait faillite.

Vous avez refusé de vous moderniser au fil des ans, eh bien, vous récoltez tous les ennuis aujourd’hui. Nous n’arrêterons jamais le progrès en nous apitoyant sur notre sort et en voulant faire porter l’odieux au gouvernement. Le projet-pilote est très contraignant pour Uber, comparativement à ce qui se fait ailleurs dans le monde.

— Francine Roy

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