43 %

Être en santé

33 %

L’argent

21 %

La famille

17 %

L’amour

15 %

Un emploi stable/qui vous convient

14 %

La vie sociale

Christian Bourque, vice-président chez Léger, remarque que 48 % des citoyens trouvent que leur qualité de vie s’est détériorée au cours des 10 dernières années. « La crise financière de 2008-2009 fait encore mal aux Québécois, ce qui peut expliquer en partie ce sentiment de perte », dit-il.

83 % 

Proportion des Québécois qui considèrent que les programmes sociaux du gouvernement contribuent de façon importante à leur qualité de vie

75 % 

Proportion d’entre eux qui estiment tout de même que des changements s’imposent

« Les Québécois sont inquiets face à leur capacité de payer pour les programmes qu’on s’est donnés. Mais ils sont encore plus inquiets qu’on sacrifie des pans du filet social. Les gens veulent des changements. Mais ils ne sont pas prêts à sacrifier les grands programmes sociaux que le Québec s’est donnés », résume M. Bourque, de Léger.

Proportion des répondants du sondage, mené par la firme Léger, qui ont peur de devenir pauvres. En outre, 31 % d’entre eux se disent pauvres et 41 % se disent insatisfaits de leur situation financière.

« Chez les familles avec des enfants de 0 à 5 ans, la crainte de la pauvreté atteint 59 %. C’est sûr que cette donnée interpelle un organisme comme le nôtre », explique François Lagarde, vice-président communications de la Fondation Lucie et André Chagnon. Selon un document de 2014 de Fondations philanthropiques Canada, la Fondation Lucie et André Chagnon est la deuxième en importance au pays avec des actifs de 1,44 milliard. Elle investit chaque année 70 millions au Québec, principalement pour contrer la pauvreté par la réussite éducative.

42 %

Le gouvernement du Québec

34 %

Les municipalités

29 %

Les organismes communautaires

27 %

Les communautés

25 %

Le gouvernement du Canada

21 %

Les entreprises privées

11 %

Les fondations

9 %

Les syndicats

« À la Fondation, on intervient auprès d’organismes de proximité, et ce résultat nous montre qu’on est sur la bonne piste, commente M. Lagarde. Depuis quelques mois, de grandes décisions se prennent sur les orientations des programmes gouvernementaux. On n’est pas contre. On croit au dialogue. Ce sondage, c’est notre façon d’apporter l’écho de la population. D’autant plus que 81 % des gens ne se sentent pas consultés. On est allé chercher leur avis et on le partage. »

49 %

Investir dans des ressources et programmes visant à favoriser la réussite scolaire au primaire et au secondaire

46 %

Bonifier les régimes publics de retraite

40 %

Bonifier les services sociaux destinés aux plus démunis 

M. Lagarde dit avoir été surpris de voir que la lutte contre la pauvreté est parmi les principales préoccupations des citoyens. « Dans le discours ambiant, on entend plus parler de santé et d’éducation. Mais quand on questionne les gens, on remarque que la lutte à la pauvreté est très importante pour eux », dit-il.

86 %

Le système de soins de santé universel et gratuit 

86 %

Le système d’éducation public universel et gratuit

81 %

L’assurance santé et sécurité au travail (CSST) 

81 %

Le régime d’assurance-emploi

80 %

Le programme public d’assurance médicaments