Les Red Wings de Detroit auront plusieurs postes à pourvoir en prévision de l’an prochain, et le directeur général Ken Holland a déjà un plan en tête. « Nous avons des jeunes dans la Ligue américaine qui sont très proches de la LNH, a-t-il confié au Detroit News. Nous avons aussi 11 choix en prévision du repêchage de 2017, en plus d’un choix supplémentaire de deuxième tour, qui pourraient nous servir pour des faire des échanges. Nous avons donné deux choix de premier tour et [Anders] Eriksson pour Chris Chelios. Je le ferais à nouveau. Nous avons donné un choix de premier tour pour Dominik Hasek. Je le ferais à nouveau. Nous avons donné un choix de premier tour pour Mathieu Schneider. Je le ferais à nouveau. Nous avons cédé un choix de deuxième tour pour Brad Stuart. Je le ferais à nouveau. Je prendrais les mêmes décisions pour obtenir quatre Coupes Stanley, six trophées du Président et une participation aux séries éliminatoires pendant 25 années consécutives. »

Le retour au jeu d’Henrik Lundqvist dimanche, après une absence de presque trois semaines, n’a pas été glorieux. Le gardien numéro un des Rangers a accordé cinq buts aux Ducks d’Anaheim, dans une défaite de 6-3. Il a reçu 33 tirs. « Ç’a été un défi, ce match, a-t-il confié aux journalistes après la rencontre. Tu espères toujours des matchs plus faciles, mais il n’y a pas de matchs faciles... » L’entraîneur-chef Alain Vigneault a confiance de voir son gardien rebondir. « Ça n’a pas été un match facile pour Hank, mais si je le connais comme tout le monde le connaît, ça va s’améliorer. » Les partisans du Canadien ont intérêt à suivre Lundqvist de près puisque le CH risque fort de croiser les Rangers au premier tour éliminatoire.

L’encre sur son contrat de trois ans n’était pas encore sèche quand la jeune sensation Clayton Keller a disputé hier son premier match en carrière dans la LNH avec les Coyotes de l’Arizona. Sixième choix au total en 2016, Keller a amassé 45 points en 31 matchs à Boston University, après avoir obtenu 11 points en 7 matchs au Championnat du monde junior avec l’équipe américaine. « C’est l’heure pour lui de passer aux rangs professionnels, a déclaré l’entraîneur Dave Tippett, dimanche. Nous voulons lui donner en cette fin de saison une idée de ce qui l’attend. Tu apprends à connaître le personnel, les joueurs, les rigueurs de la LNH, et ensuite, tu es moins dépaysé au camp d’entraînement. Son niveau de talent est hallucinant. »

L’heure est aussi aux expériences à Vancouver. Les Canucks ont conclu une entente, la semaine dernière, avec leur meilleur espoir offensif Brock Boeser, 20 ans, qui a amassé 34 points en 32 matchs à l’Université du Dakota du Nord, et ils ont jeté leur choix de premier tour en 2016 dans la gueule du loup dès le départ. Boeser a obtenu un premier but dans la LNH dimanche. Il a joué avec les jumeaux Sedin et lors des supériorités numériques. Il a disputé presque 18 minutes lors de ce match ! Henrik Sedin, le capitaine, n’a rien eu contre l’idée. « Pas du tout, a-t-il dit aux journalistes de Vancouver. C’est un moment spécial pour lui. Il tire de la droite, et nous avons besoin de ça en supériorité numérique. Pourquoi ne pas lui donner sa chance ? »

Le jeune défenseur étoile des Panthers de la Floride Aaron Ekblad ratera la prochaine semaine en raison d’une commotion cérébrale, et l’entraîneur-chef Tom Rowe regrette d’avoir hâté son retour au jeu. Ekblad s’est blessé à nouveau la semaine dernière à son premier match après en avoir raté quatre. Il s’agit de sa quatrième blessure au cou ou au cerveau. « Je ne vous mentirai pas, j’aurais souhaité ne pas le faire jouer, a admis Rowe aux journalistes de la Floride, le week-end dernier. Les médecins de l’équipe lui ont donné le feu vert, mais j’avais des réserves et j’aurais dû me fier à mon instinct. Je suis le seul à blâmer. Je leur donne habituellement deux ou trois jours d’entraînement dans de tels cas avant de leur permettre de revenir au jeu. J’aurais dû le faire. » Les Panthers ne sont plus dans la course aux séries éliminatoires. Drôle de décision de risquer la santé de leur meilleur jeune défenseur.

Avec une fiche médiocre de 20-52-3, l’Avalanche du Colorado est en voie de présenter le pire rendement par une équipe de la LNH depuis les Thrashers d’Atlanta en 1999-2000. Atlanta avait une fiche de 14-57-7-4, mais en était à sa première année d’existence. Il s’agira aussi du pire total de points de l’histoire de l’Avalanche. Malgré tout, l’entraîneur-chef Jared Bednar, dont c’est la première année d’un contrat de trois ans, s’attend à être de retour l’an prochain. « Il n’y a aucune garantie dans ce sport, a-t-il confié récemment au Denver Post. Mais pour s’assurer qu’on progresse, j’ai un plan. On continue d’évaluer notre équipe chaque jour et on tente d’avancer. Ce plan comprend le programme d’entraînement estival et le prochain camp. Je n’ai pas reçu l’assurance que je serai de retour, mais je suis en poste jusqu’à avis contraire. » Plutôt déprimant à Denver ces temps-ci.