Politique énergétique du Québec

Ils ont dit…

« Le premier ministre affirme que sa politique énergétique s’appuie sur sa politique économique, faisant fi du fait que cette dernière n’existe pas ! Les 4 milliards sur 15 ans annoncés aujourd’hui [hier] ne représentent essentiellement que les dépenses déjà prévues au Fonds vert. »

— Alain Therrien, député du Parti québécois 

« Ce qu’on a devant nous, c’est des cibles, et malheureusement, on a besoin de plus que des cibles. » 

— Manon Massé, députée de Québec solidaire

« Nous nous attendions à une politique énergétique beaucoup plus ambitieuse pour Hydro-Québec. Comme cette politique n’est pas plus ambitieuse pour exporter notre énergie verte, ironiquement, c’est Hydro-Québec qui est la grande perdante de celle-ci. »

— Chantal Soucy, députée de la Coalition avenir Québec

« Nous saluons la modification annoncée aux processus d’évaluation des projets énergétiques, qui devrait les rendre plus efficaces et plus cohérents. »

— Michel Leblanc, PDG de la chambre de commerce du Montréal métropolitain

« Le Québec doit s’élever comme un leader des énergies vertes et de la lutte climatique, et cela ne pourra pas se faire si des projets comme le pipeline Énergie Est ou l’exploitation du pétrole de schiste à Anticosti se réalisent. »

— Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie, Greenpeace Canada

« Tout en misant sur une transition énergétique vers des sources renouvelables, le gouvernement ne renonce cependant pas à la valorisation de ses gisements d’hydrocarbures, qui représentent un levier économique d’un immense potentiel. »

— Yves-Thomas Dorval, PDG du Conseil du patronat

« Il s’agit d’un signal clair pour les joueurs de notre industrie d’être proactifs et imaginatifs afin de mettre de l’avant des solutions qui répondront aux défis que peut poser la conciliation des changements climatiques et du développement économique du Québec. »

— Sophie Brochu, PDG de Gaz Métro

« Elle [la politique énergétique] est intéressante, et on la salue. Mais 40 % de réduction de la consommation de pétrole au Québec, nous, on a produit une étude il y a quelques années, qui démontrait, mesures à l’appui, comment on pourrait réduire de 60 %. Alors, on pense que 40 %, c’est tout à fait faisable, à condition, évidemment, de s’en donner les moyens. »

— Steven Guilbeault, porte-parole d’Équiterre

« Nos chiffres montraient que les Québécois payent 695 millions de dollars par année pour produire de l’énergie éolienne dont ils n’ont pas besoin et que cette énergie coûte bien plus cher que l’hydroélectricité. Vraisemblablement, le gouvernement actuel a tenu compte de ces faits dans cette décision. »

— Youri Chassin, économiste et directeur de la recherche à l’Institut économique de Montréal

— Propos recueillis par Hélène Baril, La Presse

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