Mon clin d’œil

« Si on déclenche la campagne plus tôt, est-ce que les élections peuvent être plus tôt, aussi ? »

— François Legault

Réplique

Lettre d’un trentenaire impliqué

En réponse au texte de Léa Stréliski, « Les élections horriblement déprimantes qui s’en viennent », publié samedi dernier

Chère Léa Stréliski, on ne se connaît pas, mais j’ai pris l’initiative de vous écrire après avoir lu votre chronique de samedi dernier dans La Presse+. Je me suis senti interpellé par votre texte, peut-être à cause de la référence au trentenaire bien élevé par les monologues de Passe-Partout !

Mais surtout à cause du cynisme que semble vous inspirer la politique actuellement. J’ai 33 ans et je suis candidat pour le Parti libéral du Québec aux prochaines élections. Pourquoi ? Parce que je crois qu’il est important que les jeunes de ma génération s’impliquent si on veut changer les choses. Parce que je crois que malgré tout, ça demeure le meilleur antidote face au cynisme. 

Pour moi, l’implication prend la forme de la politique, mais ça peut prendre toutes sortes de formes. Que ce soit au sein d’organismes communautaires, dans l’association de hockey mineur, ou même en prenant la plume pour faire bouger les choses, l’important c’est que les jeunes s’impliquent afin que nos réalités quotidiennes soient mieux reflétées et prises en compte.

Alors oui, j’irai faire du porte-à-porte pendant le mois de septembre pour partager mes idées et convaincre mes citoyens. Mais pas de pantalons beiges plissés, c’est promis !

Même si la circonscription de Beauharnois où je suis candidat est représentée par le Parti québécois depuis un quart de siècle, je ne me présenterai pas comme le VRAI changement. Cette expression est galvaudée depuis au moins les élections municipales de 2013… Je suis simplement un jeune papa avec un bébé de 8 mois et un beau-père cool, qui essaye de conjuguer la famille et la vie politique. Et si ça, c’est du renouveau en soi en politique au Québec, tant mieux !

Alors, sur ce, je retourne préparer ma campagne, sans succomber au cynisme ! « Et que je trépasse si je faiblis ! » (Je ne pouvais répondre à votre texte sans faire allusion moi aussi à Jean Reno dans Les visiteurs !)

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