Une base en santé publique
Santé publique pour cadres et professionnels en exercice ; voilà un tout nouveau nom pour ce microprogramme de deuxième cycle créé en 2007 et constamment revu depuis. Offert en ligne pour rejoindre les gens de partout dans la province, ce microprogramme donne des bases en santé publique.
« Une nutritionniste, par exemple, peut maintenant travailler dans les écoles, indique Céline Farley, responsable du programme à l’Université de Montréal. Elle pourra regarder ce qui se passe dans les cafétérias, changer les menus, demander aux écoles d’adopter une politique alimentaire, travailler avec la municipalité pour qu’elle adopte un règlement interdisant les établissements de restauration rapide autour des polyvalentes, etc. »
Mais avant d’implanter une politique, il faut évaluer ses impacts. « Si la nutritionniste offre des menus santé à 8 $ en milieu défavorisé et qu’elle n’a pas pensé à les faire subventionner, personne ne les achètera », explique M Farley.
Pour apprendre à évaluer l’impact d’une politique, la nutritionniste pourra choisir l’un des cours optionnels ajoutés récemment au microprogramme.
Cette formation a été créée pour répondre aux besoins des centres de santé et de services sociaux (CSSS), mais M Farley assure qu’elle restera pertinente même si la nouvelle réforme du réseau est adoptée.
« Même si les structures disparaissent, les programmes en santé publique resteront », affirme-t-elle.
Les cadres et professionnels peuvent faire le programme en ligne à leur rythme, ou s’inscrire à un cours comme étudiant libre.
— Martine Letarte, collaboration spéciale