Actualités

Les urgences débordent au Québec

Les temps d’attente ont atteint des sommets, hier, dans les urgences des principaux établissements de santé montréalais, atteignant 44 heures à l’Hôpital de Verdun. Le taux d’occupation des urgences dans la plupart des établissements de santé de Montréal dépassait 100 %, hier, au moment où des spécialistes s’inquiètent du peu d’efficacité du vaccin contre la grippe.

Les urgences de l’Hôpital de Verdun enregistraient le taux d’occupation le plus élevé hier parmi les établissements de santé montréalais, soit un taux de 169 %. Quant aux urgences de l’Hôpital général juif de Montréal, il affichait un taux d’occupation de 125 % pour un temps d’attente estimé à 23 heures. Les urgences d’autres établissements de santé comme l’hôpital Fleury et l’Hôpital général du Lakeshore affichaient aussi des taux d’occupation très élevés. À l’Hôpital général du Lakeshore, il fallait patienter 10 heures aux urgences avant de rencontrer un médecin hier.

Par ailleurs, d’autres centres hospitaliers de Montréal étaient moins occupés. Les urgences de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et de l’Hôpital de Montréal pour enfants, intégré au CUSM, affichaient respectivement des taux d’occupation de 74 % et de 50 %.

Une tendance similaire ailleurs au Québec

La tendance était la même dans la région de la Capitale-Nationale, où les urgences de plusieurs hôpitaux affichaient des taux d’occupation supérieurs à 100 %. C’était le cas de l’hôpital Saint-François d’Assise, de l’hôpital de l’Enfant-Jésus, de l’hôpital du Saint-Sacrement, de l’Hôpital de La Malbaie et de l’Institut de cardiologie et de pneumologie du Québec. Au moment d’écrire ces lignes, le temps d’attente à l’hôpital Saint-François-d’Assise était de 13 heures.

Les régions des Laurentides et de Montérégie sont aussi touchées par l’engorgement des urgences. Quatre des six principaux établissements de santé de la région des Laurentides affichaient un taux d’occupation dans les urgences supérieur à 100 %. À l’hôpital Laurentien et à l’Hôpital de Saint-Eustache, les taux d’occupation dans les urgences étaient respectivement de 139 % et de 141 %.

En Montérégie, six des huit principaux établissements de santé affichaient des taux d’occupation dépassant 100 % dans leurs urgences. À l’hôpital du Suroît, le taux d’occupation dans les urgences était de 195 % pour un temps d’attente estimé à 18 heures. Ce taux se situait à 176 % à l’Hôtel-Dieu de Sorel et 148 % au centre hospitalier Anna-Laberge.

Au Québec, le CLSC de Fortierville était le centre de santé affichant le taux d’occupation le plus élevé hier, soit 200 %.

Le temps d’attente dans les urgences de l’Abitibi-Témiscamingue et du Saguenay–Lac-Saint-Jean était normal dans tous les établissements de santé de ces régions. Les principaux établissements de santé de la Mauricie et la Côte-Nord s’en sortaient également très bien.

Les commerçants de la rue Sainte-Catherine inquiets par le début des travaux

À partir de demain, la rue Sainte-Catherine à Montréal et ses commerçants seront soumis à un rite de passage familier dans la métropole : tenter de survivre à un énorme chantier de construction.

La célèbre artère commerciale sera réaménagée sur une distance de 2,2 kilomètres, de l’avenue Atwater, où se dressait naguère le Forum de Montréal, jusqu’au Quartier des spectacles à l’est, où les Montréalais et les touristes peuvent se délecter de quelques airs de jazz ou de monologues d’humour.

Ce chantier est avant tout nécessaire pour remplacer les infrastructures souterraines, vieilles d’une centaine d’années, mais la Ville compte profiter de l’occasion pour agrandir les trottoirs, planter plus d’arbres et offrir un accès au WiFi dans la rue.

La nouvelle administration en place à l’hôtel de ville promet également de ne pas faire les choses comme ses prédécesseurs.

Les commerçants craignent tout de même d’être pris dans un nouveau cauchemar rempli de rues éventrées, fermées puis rouvertes où les dédales de cônes orange et les planches de contreplaqué faisant office de trottoirs feront fuir clients et revenus.

« Je demande deux choses à la Ville, dit Faress Zahed, le propriétaire d’une échoppe de souvenirs, qui tient un commerce rue Sainte-Catherine depuis 23 ans. Faire le travail plus rapidement en ayant recours à deux équipes travaillant l’une à la suite de l’autre, et nous donner un congé de taxes. »

SIGNALISATION ET SUBVENTIONS

Robert Beaudry, le conseiller municipal responsable du développement économique, reconnaît que les passants – touristes et Montréalais – qui s’aventureront sur certains tronçons de la rue Sainte-Catherine au cours des prochaines années feront face à un véritable chantier de construction, mais un chantier qui sera, il l’espère, accueillant.

« Nous travaillons avec des entreprises en communication pour développer un système de signalisation très clair, a expliqué M. Beaudry, qui fait partie de l’équipe de Projet Montréal, parti de la mairesse Valérie Plante. Nous voulons que les passants sachent non seulement que les commerces sont ouverts, mais qu’ils sont invités à y entrer. »

L’administration Plante est également ouverte à offrir des congés et des crédits de taxes ou des subventions aux commerces qui subiront des pertes financières en raison des travaux.

La première phase du projet portera sur le tronçon de Sainte-Catherine compris entre la rue Mansfield et le Quartier des spectacles. Elle devrait être terminée en 2021. La seconde phase, de la rue Mansfield à l’avenue Atwater, commencera ensuite.

Mont Royal

Une marche pour commémorer le 375e anniversaire de la croix

Des membres de la communauté catholique de Montréal ont bravé le froid polaire, hier, afin de souligner le 375e anniversaire de l’érection de la première croix sur le sommet du mont Royal. Des dizaines de personnes ont chanté des cantiques de Noël tout en gravissant le mont. La marche était menée par Christian Lépine, l’archevêque de Montréal, ainsi qu’un homme et une femme incarnant les cofondateurs de Montréal, Paul Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance. — La Presse canadienne

Saint-Vianney

Une collision fait deux morts et un blessé grave

Deux personnes sont mortes et une troisième est dans un état critique après une violente collision survenue hier matin à Saint-Vianney, dans la région de la Matapédia. Le conducteur, Anthony Jean, un conseiller municipal de Saint-Vianney, et l’un de ses fils ont succombé à leurs blessures. Un autre adolescent se trouvait toujours entre la vie et la mort, au moment d’écrire ces lignes. Selon la Sûreté du Québec (SQ), la voiture a embouti l’arrière d’une déneigeuse sur la route 195, dans la petite municipalité située au Sud de Matane. « Les deux véhicules se suivaient et circulaient en direction sud », a expliqué Audrey-Anne Bilodeau, porte-parole de la SQ. Les trois occupants de la petite voiture ont été transportés vers un centre hospitalier dans un état critique. Les raisons pour lesquelles la petite voiture a percuté aussi violemment le poids lourd demeurent pour le moment inconnues. Une enquête est en cours.

— David Rémillard, Le Soleil et La Presse canadienne

explosion à mirabel

Un homme succombe à ses blessures

L’un des hommes dans la vingtaine qui avaient été gravement brûlés au cours d’une opération de transformation de cannabis à Mirabel, tôt vendredi, a succombé à ses blessures. La police de Mirabel a confirmé hier que l’homme de 24 ans était mort au CHUM vendredi soir. L’autre grand brûlé est toujours hospitalisé. Selon ce qu’a pu confirmer La Presse, c’est une opération de transformation de cannabis en huile ou en résine qui a provoqué l’explosion vendredi vers 4 h. Le rôle de chaque personne dans l’affaire n’a pas encore été déterminé. La méthode, considérée comme extrêmement dangereuse, consiste à chauffer un solvant hautement inflammable pour concentrer la mixture. Elle a souvent provoqué des morts. Les deux hommes brûlés dans l’explosion se trouvaient dans un appartement locatif aménagé dans la maison. Une femme qui se trouvait dans un appartement adjacent a aussi été légèrement blessée.

— Vincent Larouche, La Presse

Début d’un concours international de construction de robots

Plus d’un millier d’élèves du secondaire ont commencé hier à fabriquer des robots inspirés de jeux vidéo des années 80 et 90 qui pourraient se retrouver dans un concours international à Detroit, à la fin du mois d’avril. « Ils doivent développer évidemment une stratégie, parce qu’en compétition, ils vont se retrouver avec d’autres robots d’autres écoles, et ils vont essayer de gagner le jeu », a expliqué Martin Regimbald, directeur régional de FIRST, organisme américain qui chapeaute l’événement. Cette compétition annuelle permet à des jeunes de 14 à 18 ans de faire leurs premières armes en ingénierie en construisant des robots qui auront à réaliser des manipulations assez complexes. — La Presse canadienne

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.