Lectures d’été

Les petits vieux d’Helsinki se couchent de bonne heure, de Minna Lindgren

Calmann-Lévy, 320 pages

Ils sont craquants, ces personnages en quête de bonheur avant de passer l’arme à gauche. Or, à la maison de retraite Bois du Couchant, ils font face à des obstacles de taille. Mélangez des robots déréglés comme dans Westworld, un environnement contrôlé comme dans 1984, des situations burlesques à la Symphorien, et vous aurez une idée de l’ambiance déjantée des lieux. Si ce livre était un aliment, ce serait une Sloche de chez Couche-Tard : très sucré, gèle le cerveau et irrésistible !

— André Duchesne, La Presse

Lectures d’été

Lavage à froid uniquement, d’Aurore Py

Éditons de l’Aube, 272 pages

Alors qu’on s’attend à un énième livre sur une mère au bord de la crise de nerfs, ce livre se transforme en un roman policier quand la protagoniste déprimée de 37 ans – qui ne travaille plus comme urgentiste pour s’occuper de ses trois enfants – découvre un meurtre. Elle remettra alors en question son mariage et ses liens familiaux. Ce roman haletant se lit facilement d’une page à l’autre, à la plage, entre deux distractions.

— Émilie Côté, La Presse

Lectures d’été

Old Orchard

Des livres légers ou des polars enlevants, à lire entre deux séances de bronzage.

Lectures d’été

Brunetti entre les lignes, de Donna Leon

Calmann-Lévy, 306 pages

Quel régal que de plonger dans une nouvelle enquête du commissaire Brunetti pour s’évader dans les canaux et les ruelles de Venise, à défaut de pouvoir y aller ! Donna Leon nous entraîne cette fois-ci au sein d’une prestigieuse bibliothèque de la Sérénissime, réputée pour sa collection de livres rares et anciens. Lorsque des ouvrages sont subtilisés, le commissaire est chargé de remonter la piste d’un chercheur. Une incursion prenante dans l’univers des collectionneurs.

— Laila Maalouf, La Presse

Lectures d’été

Le reste de leur vie, de Jean-Paul Didierlaurent

Édito, 260 pages

Une équipée en corbillard avec un gentil thanatologue et sa grand-mère et une fougueuse aide à domicile et un de ses bénéficiaires. Après Le liseur du 6h27, l’auteur revient avec un autre roman chaleureux et empathique. Même s’il tarde avant d’entrer dans le vif du sujet et manque un peu d’originalité – il y a beaucoup de Gavalda et de Foenkinos ici –, il signe quand même un sympathique roman intergénérationnel et humain.

— Josée Lapointe, La Presse

Lectures d’été

Désolée, je suis attendue, d’Agnès Martin-Lugand

Michel Lafon, 379 pages

Dans ce quatrième roman, Agnès Martin-Lugand met en scène une femme de 35 ans qui ne vit que pour son travail. Cette frénésie cache une blessure : Marc, l’homme de sa vie, est parti 10 ans auparavant sans Iaisser d’adresse. Quand il revient, il démolit la muraille que Yaël a bâtie autour d’elle pour se protéger de l’amour. Ce roman à l’eau de rose et un peu cliché se lit facilement, le cerveau peut rester en vacances.

— Michèle Ouimet, La Presse

Lectures d’été

Un papillon dans la tempête, de Walter Lucius

Éditions du Masque, 525 pages

Trouver une fillette laissée pour morte sur une route a de quoi être choquant. Mais découvrir que la victime de ce délit de fuite est en réalité un jeune garçon paré d’une robe trouble profondément la journaliste Farah Hafez, lui faisant craindre l’arrivée aux Pays-Bas d’une pratique barbare de son Afghanistan natal. Ce premier roman est un polar classique, efficace, qui donne envie de plonger dans les deux autres tomes de cette trilogie.

— Pierre-André Normandin, La Presse

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.