COMMANDITÉ

ANN-SOPHIE BETTEZ

#24

Attaquante

Lance de la gauche

5-pieds-4

Née le 14 octobre 1987

Originaire de Sept-Îles, Québec

Avant d’amorcer sa carrière au hockey professionnel il y a quatre ans, Ann-Sophie Bettez a tout simplement été dominante au cours de ses cinq années avec les Martletts de l’Université McGill. En plus de remporter le championnat canadien interuniversitaire à trois reprises, l’athlète originaire de Sept-Iles a raflé les honneurs de recrue de l’année en 2007-2008 et de joueuse de l’année au niveau universitaire au Canada en 2011-2012. Nous avons discuté avec la recrue par excellence de la saison 2012-2013 dans la LCHF ainsi que joueuse la plus utile et meilleure marqueuse du circuit en 2013-2014, pour en apprendre un peu plus sur elle – autant sur la patinoire qu’à l’extérieur.

Tu es planificatrice financière. Est-ce que c’est facile de combiner un emploi exigeant comme le tien avec le hockey ?

Quand j’étais à l’université, j’étais déjà très occupée avec l’école et le hockey et il fallait à l’époque que je trouve des façons pour bien gérer mon temps. Cette expérience-là m’a beaucoup aidé pour ce que je vis présentement. Mais quand tu aimes ce que tu fais, tu ne vois plus ça comme du travail. Tu as hâte d’aller travailler quand tu te lèves le matin. Ensuite, il suffit de juste bien planifier ton horaire et il n’y a pas de problème.

As-tu déjà donné plusieurs conseils financiers à tes coéquipières ?

J’ai quelques-unes de mes coéquipières qui sont mes clientes. Souvent avant les entraînements, il y en a quelques-unes qui me posent des questions parce qu’elles ont des doutes sur certaines choses. Ce que j’ai constaté au fil des années c’est que les gens n’en connaissent pas beaucoup au sujet de leurs finances et ils veulent en savoir plus. Je veux leur rendre ça utile et facile à comprendre.

Quelles ont été tes inspirations depuis tes débuts au hockey ?

Tout d’abord, mon frère. Il a trois ans de plus vieux que moi et quand j’étais plus jeune et que je le regardais jouer, j’avais dit à mes parents que jouer au hockey était ce que je voulais faire plus tard. C’est lui qui m’a inspiré à le faire, pas parce qu’il était bon, mais parce qu’il faisait ça. Avec le temps, j’ai commencé à regarder le hockey à la télévision, je regardais Martin St-Louis, un petit joueur très intense, comme moi. Je voulais être comme lui.

De quel moment dans ta carrière es-tu le plus fière ?

 Très bonne question. Je dirais en 2008 – ma saison recrue – lorsque nous avons remporté le championnat universitaire canadien. L’année d’avant l’équipe avait perdu en finale et ça faisait tellement longtemps que McGill travaillait pour se rendre là. En plus, c’était le tout premier championnat canadien féminin, tout sport confondu – que l’université remportait.

Quel a été le moment le plus embarrassant de ta carrière au hockey ?

Il y a quelques années nous disputions un match à St. Mary’s, où la patinoire est très petite. Et en patinant de reculons, j’ai frappé directement dans la bande et je suis tombée sur la glace. (rires)

As-tu des rituels d’avant-match ?

Pas vraiment. J’aime parler à tout le monde quand j’arrive. À la fin de la séance d’échauffement j’aime jouer avec un ballon de soccer avec quelques-unes des autres filles. Et dans le vestiaire, je ne suis pas capable de rester assise. Il faut que je sois debout et que je parle ou que je chante. (rires)

Possèdes-tu un talent caché ?

Je ne sais pas si on peut qualifier ça de talent caché, mais je prends des cours de chant et de piano.

Quel conseil donnerais-tu à l’Ann-Sophie Bettez âgée de 15 ans si tu en avais l’occasion ?

Suis tes rêves parce que tout est possible. La preuve c’est qu’on le voit aujourd’hui, le hockey féminin étant rendu où il est de nos jours avec un circuit comme le nôtre.

Quel joueur des Canadiens te fait le plus penser à toi sur la glace ?

Brendan Gallagher. Il travaille fort pour gagner ses batailles et il n’a pas peur. Les choses ne viennent pas nécessairement facilement pour lui. Mais il a du cœur. Je suis similaire à lui là-dessus, je ne suis pas nécessairement la meilleure, mais j’ai travaillé sans relâche pour me rendre où je suis maintenant.

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