IMMOBILIER/Sur le marché

Trois lofts pour rêver

Abattre les cloisons et vivre dans un espace ouvert : cette perspective fait rêver de liberté ! Cette semaine, nous vous présentons trois lofts en vente dans l’île de Montréal.

Le Plateau-Mont-Royal

125, rue Elmire, appartement 404

989 000 $

Ce loft est sis dans une ancienne usine de textile très bien conservée, dans une belle rue ombragée juste au sud du boulevard Saint-Joseph. Situé au quatrième étage du complexe Le Coloniale, entre l’avenue du même nom et la rue De Bullion, l’appartement de 1700 pi2 possède toutes les caractéristiques d’un bâtiment industriel : hauts plafonds (12 pi), grandes fenêtres, poutres apparentes, murs de briques (ici peints en blanc). La copropriété, dont les charges annuelles sont de 7284 $, compte un stationnement ainsi qu’un accès à une terrasse commune sur le toit, d’où on a une vue panoramique sur la ville.

Ville-Marie

60, rue de Brésoles, appartement 217

599 000 $

Tout près de la basilique Notre-Dame, dans une petite rue en coude, se trouve l’immeuble de condos Les Cours Le Royer. La copropriété à vendre se situe au deuxième étage, dans un bâtiment typique du Vieux-Montréal. Murs de briques, planchers de bois, plafond aux poutres apparentes, le loft de 1283 pi2 compte un coin chambre plus intime, ainsi qu’une grande salle de bains rénovée dans des tons de noir et de blanc. Les charges de copropriété s’élèvent à 4308 $ par année.

Ahuntsic-Cartierville

125, rue Chabanel Ouest, appartement 405

415 000 $

Ce loft à vendre fait partie de La Fabrique 125, un ancien bâtiment industriel converti en immeuble de condos, qu’on reconnaît à ses imprimés sur la façade. Situé en plein cœur du quartier Chabanel, juste à l’ouest du boulevard Saint-Laurent, il compte 192 lofts. La propriété actuellement sur le marché est située au quatrième étage et sa superficie est d’environ 1200 pi2. La chambre possède une division qui la sépare du reste de l’espace. Les charges de copropriété s’élèvent à 3288 $ annuellement et un stationnement est inclus.

MAISON

Un matelas en boîte livré à vélo !

Les matelas en boîte secouent les grands acteurs d’une industrie qui n’avait pas connu de remous importants jusqu’à maintenant. Une petite entreprise québécoise tente de se démarquer en misant sur un concept novateur – la livraison à vélo – et une technologie unique.

Lorsque les matelas en mousse livrés en boîte sont apparus sur le marché, Jeremiah Curvers a flairé le bon coup. La technologie n’était pas encore performante, mais le potentiel commercial était présent. Une double hernie discale a fini de convaincre le diplômé en marketing de la pertinence de son projet. De l’importance, aussi, de mettre au point un matelas qui favorise une bonne qualité de sommeil.

En collaboration avec l’entreprise montréalaise Domfoam, il a fabriqué 27 prototypes avant d’arriver à la version finale : un matelas en mousse hybride viscoélastique qui peut être compressé et roulé pour être mis en boîte, et dont les cellules de mousse se regonflent d’air au moment de déballer le produit. Le matelas reprend alors sa forme en cinq à dix minutes. Le contour renforcé, unique à Polysleep, contribue par ailleurs à assurer un soutien et permet d’éviter que les bords du matelas ne s’affaissent.

Le client peut en faire l’essai pendant une période de 100 jours, au bout de laquelle, s’il n’est pas satisfait, il retourne la marchandise sans frais et sans avoir été contraint de faire l’achat d’une housse protectrice au préalable, comme c’est le cas pour les matelas traditionnels. « On évite aussi au client d’avoir à parler à un représentant et de se déplacer dans une boutique pour tester le confort d’un matelas pendant seulement 10 minutes », indique l’entrepreneur de 33 ans.

En trois ans d’activité, l’entreprise se maintient à un taux de retour de 7 %, ce qui est une bonne moyenne pour ce type de marché, soutient son fondateur. Les matelas retournés peuvent être recyclés, mais jusqu’à maintenant, ils ont tous été offerts à des familles dans le besoin.

L’argument écologique

La jeune entreprise s’appuie sur l’écologie pour mettre en valeur ses produits. « Le fait de les compresser permet de réduire les coûts de transport », soutient Jeremiah Curvers.

Polysleep livre partout en Amérique du Nord, mais franchit un pas de plus à Montréal en s’associant à l’entreprise de livraison Chasseurs Courrier qui assure le transport des colis à vélo dans certains quartiers, dont Verdun, le centre-ville et le Plateau Mont-Royal.

Les matériaux sont entièrement recyclables, ce qui inclut la boîte, assure Jeremiah Curvers en invoquant encore un autre argument : l’économie locale. Tout est fabriqué dans la grande région de Montréal, et le matériel de fabrication provient entièrement de fournisseurs québécois.

Cette praticité a-t-elle un prix ?

« L’expérience est différente d’un matelas à ressorts », répond Jeremiah Curvers, qui considère que la technologie utilisée pour la confection de ses produits est un avantage plutôt qu’un compromis. « Il y a très peu de transfert de masse si un partenaire bouge davantage durant son sommeil », fait-il valoir.

La mousse hybride viscoélastique est également ventilée pour aider à dissiper la chaleur et est recouverte d’une housse résistante à l’eau. « Du point de vue allergènes et durabilité, on est les seuls à utiliser une mousse antimicrobienne, ajoute-t-il. À long terme, ça fait une grosse différence pour prévenir l’accumulation de bactéries et les allergies. »

L’entreprise a fixé le prix de son matelas à 850 $ pour un grand lit à deux places (queen). La garantie est équivalente à celle des matelas traditionnels, soit 10 ans.

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