VÉLI-VÉLO

De paysagiste à mécano

Avant de fonder son entreprise de réparations mobiles, Christopher Lajoie Asselin était paysagiste au centre-ville de Montréal. Il a alors constaté qu’il existait peu de magasins pour bicyclettes dans ce secteur. « Les stations de métro n’acceptent pas les vélos aux heures de pointe. Donc si on a une crevaison ou un bris mécanique, on est pris », lance-t-il.

C’est ainsi que l’idée a germé dans son esprit d’offrir un service mobile de réparations pour bicyclettes. L’atelier Véli-Vélo, qui se déplace dans l’île de Montréal pour remettre à neuf les montures sur deux roues, était né.

Christopher Lajoie Asselin ne partait pas de zéro : il se débrouillait déjà plutôt bien en termes de réparations. Il possédait une formation de base de mécanicien et il réparait lui-même ses vélos et ceux de ses amis depuis plusieurs années. Après s’être rafraîchi la mémoire sur certains aspects techniques, il était prêt à se lancer.

En cette deuxième année d’exploitation de l’entreprise, les affaires vont plutôt bien malgré un printemps maussade, affirme le fondateur. Selon lui, avec les outils de son camion seulement, il peut effectuer jusqu’à 85 % des réparations faites en atelier. Lorsque l’équipement n’est pas suffisant pour venir à bout d’une tâche particulièrement technique, « on oriente les gens vers la boutique la plus proche », explique le mécano.

Les coûts sont aussi légèrement plus élevés qu’en magasin. Toutefois, plus les gens sont nombreux à prendre rendez-vous en même temps – des voisins, des membres d’une même famille –, plus les prix sont avantageux. « On réduit nos tarifs à ce moment-là, surtout pour les mises au point », affirme l’entrepreneur.

Le fait que les services mobiles de toutes sortes ont le vent dans les voiles n’a certainement pas nui à l’envol de Véli-Vélo. « De plus en plus, les gens veulent un service à domicile, constate M. Lajoie Asselin. Déjà qu’ils sont pris dans les bouchons le matin et le soir, ça peut devenir lourd de faire des allers-retours vers la boutique, surtout pour les familles. Faire venir l’atelier mobile chez soi, ça économise donc beaucoup de temps. »

UN « TOUNE-UP » AVEC ÇA ?

L’atelier Véli-Vélo a lancé un concept original en mai dernier. On invite un artiste de la relève à choisir un lieu montréalais de son choix, où une mise au point sera effectuée sur son vélo. En échange, il devra chanter en direct une de ses chansons. « On fait la promotion de l’artiste en même temps que celle de l’entreprise », résume Christopher Lajoie Asselin. La série a été lancée avec le chanteur Olivier Bélisle.

Consultez le site de Véli-Vélo : http://www.velivelomobile.com/

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