en bref

Consultation pancanadienne sur les données massives

Ottawa va annoncer aujourd’hui la tenue d’une consultation pancanadienne en vue d’adopter une stratégie nationale sur les données massives, a appris La Presse. Cette consultation sera dirigée par le député de LaSalle–Émard–Verdun, David Lametti.

Depuis plusieurs mois, des entrepreneurs du secteur techno, comme le cofondateur de Research in Motion Jim Balsillie, font pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il se dote d’une stratégie nationale sur le big data.

Si elle est adoptée, une telle stratégie pourrait encadrer tant la protection des données personnelles que leur utilisation à des fins de recherche ou de développement économique. La multiplication des technologies relatives à l’internet des objets de même que le recours à l’intelligence artificielle dans les applications dites de ville intelligente ont fait croître de manière exponentielle la quantité de données produites et échangées chaque année.

C’est le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains, qui fera l’annonce de cette consultation aujourd’hui à la Chambre des communes.

Élu en 2015 sous la bannière libérale, David Lametti est devenu en janvier 2017 le secrétaire parlementaire de M. Bains, après avoir occupé le même poste au ministère du Commerce international. Diplômé en droit des universités Oxford et Yale, il enseignait le droit à l’Université McGill avant de faire le saut en politique.

En bref

Menace de grève à la SAQ

La Société des alcools du Québec (SAQ) a les yeux fixés sur l’épée de Damoclès d’une grève de ses employés qui est suspendue au-dessus de sa tête pour le 23 juin, à la veille de la fête nationale. Les 5500 employés des quelque 400 succursales de la SAQ se prononcent en effet ces jours-ci sur un mandat de grève de six jours, réclamé par leur bureau syndical et celui-ci pourrait être utilisé dès le 23 juin. Cette menace pourrait toutefois disparaître d’elle-même et être reportée si le syndicat n’arrive pas à compiler le résultat du vote à temps. Une assemblée générale avait lieu hier soir à Montréal et une autre est prévue aujourd'hui à Québec. Il restera ensuite celles de Chicoutimi et de Terrebonne avant que toutes les consultations soient terminées, le jeudi 21 juin. La convention collective de ces employés est échue depuis le 31 mars 2017, mais les négociations ont cours depuis 16 mois.

— La Presse canadienne

« Dieselgate »

L’action collective contre Volkswagen et Audi ira de l’avant

L’action collective contre Volkswagen et Audi intentée au bénéfice de l’ensemble des Québécois pour le scandale du « Dieselgate » ira de l’avant. La Cour d’appel, dans une décision rendue hier, n’a pas permis aux constructeurs d’en appeler du jugement d’autorisation. Le juge Daniel Dumais de la Cour supérieure avait autorisé cette action collective le 24 janvier dernier. Celle-ci est différente des autres actions collectives intentées en ce qu’elle est en lien avec le non-respect des normes environnementales et vise tous les Québécois – et non pas uniquement les propriétaires ou les locataires des véhicules de marque Volkswagen. Si l’action est ultérieurement accordée, chaque Québécois pourrait obtenir 35 $ comme dommages punitifs, pour avoir respiré de l’air pollué.

— La Presse canadienne

En bref

Amazon créera 1000 emplois en Irlande

Le géant américain du commerce en ligne Amazon prévoit créer un millier d’emplois de techniciens et d’informaticiens en Irlande, où il augmentera ses effectifs de près de la moitié. Le groupe a expliqué dans un communiqué hier que ces emplois, créés d’ici à deux ans, seront installés non seulement dans un bâtiment flambant neuf dans le centre de Dublin, mais aussi sur trois autres sites en périphérie de la capitale. Les emplois créés concernent des rôles de développeur de logiciels et d’autres fonctions informatiques. Ils seront responsables du bon fonctionnement des services d’Amazon non seulement en Irlande, mais aussi dans d’autres pays, en Europe et au-delà. Le pays est réputé auprès des géants de la Silicon Valley et Apple, Google ou encore Facebook, qui y disposent de centres importants. Outre l’usage de l’anglais et une main-d’œuvre bien formée, les géants de l’internet apprécient la politique fiscale très légère des autorités.

— Agence France-Presse

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