Impact de Montréal

Un mois de juin révélateur

C’est un sacré défi qui attend l’Impact au cours du mois de juin : quatre matchs en MLS, dont trois déplacements face à des équipes favorablement classées, ainsi qu’une finale de championnat canadien contre son meilleur ennemi, le Toronto FC. Ajoutons la première semaine de juillet dans l’équation et ce sont huit matchs que le onze montréalais disputera en 32 jours.

Un souvenir des séries

Cette séquence particulièrement chargée donnera une excellente indication sur la tangente de la saison. L’Impact se sera-t-il replacé dans la course aux séries ou végétera-t-il encore au bas du classement ? Ce soir, il tentera de confirmer, face aux Red Bulls de New York, les améliorations entrevues contre Portland et Vancouver. « On veut garder encore les choses serrées en défense, a dit Kyle Fisher. Ce match peut vite s’ouvrir. S’il y a une pression haute et qu’il faut jouer long, le bloc peut s’étirer en milieu de terrain. Nous devons nous assurer d’avoir le bon équilibre et continuer à nous améliorer dans certains aspects. » Les deux équipes se retrouvent pour la première fois depuis la double confrontation en séries qui avait tourné à l’avantage de l’Impact.

Des adversaires en forme

Pour l’instant, les quatre prochains adversaires montréalais sont en position de participer aux séries. Après les Red Bulls, la troupe de Mauro Biello n’affrontera aucune équipe classée en dessous de la quatrième place de son association. « L’équipe a les moyens de prendre des points à la maison comme à l’extérieur. Nous n’avons pas peur de jouer à Kansas City, Orlando ou Columbus, a énuméré Marco Donadel. Nous avons montré que nous pouvions bien jouer de partout. [Ce soir], il faudra être prudent, puis on verra de match en match. » Le TFC, adversaire en championnat canadien les 21 et 27 juin, connaît un début de saison remarquable avec sept victoires lors de ses huit derniers matchs.

Une rotation nécessaire

Au cours du mois, Biello devra composer avec l’absence des joueurs retenus par leur sélection nationale respective. Devant un calendrier aussi chargé, il devra aussi ménager certains des éléments les plus utilisés jusqu’ici. « On a beaucoup de matchs, mais c’est pour ça qu’on a 28 joueurs, a-t-il répliqué. Il y a des réservistes habituels qui ont bien fait et d’autres qui ont pris le relais pour pallier les blessures. C’est ce qui fait la force d’une équipe. » Certains éclopés vont également faire leur retour au jeu. Si tout se passe comme prévu, Matteo Mancosu (déchirure musculaire à la cuisse gauche) pourrait être disponible dans deux semaines. Et Andrés Romero, dont le retour a été si souvent repoussé ? « C’est une question physique et de rythme. Il avance bien sans avoir de douleurs au genou et aux ischiojambiers, a révélé Biello. On croise les doigts et on espère qu’il sera bientôt disponible. » Ballou Jean-Yves Tabla est, par ailleurs, incertain pour le match de ce soir.

Une association plus forte

Dans l’Association de l’Est, l’an dernier, il a suffi de 42 points, ou 1,24 unité par match, pour participer aux séries. La compétition s’est drôlement améliorée en 2017, puisqu’il faut actuellement 1,47 point par match pour se classer au-dessus de la ligne rouge. Un mois de juin mal négocié forcerait l’Impact à connaître une deuxième moitié de saison canon et à espérer un essoufflement collectif. « Il y a une équipe comme Chicago qui a fait beaucoup de changements et qui va bien après une dernière saison difficile, a illustré Biello. Ils ont été capables de gagner des points. » À ce stade de la campagne, le Fire est d’ailleurs l’équipe qui a connu la plus belle progression (+ 13) par rapport à 2016. Le TFC (+ 10), le Crew de Columbus et Orlando City SC (+ 6) lui emboîtent le pas.

Prochain match : ce soir (19 h 30) contre les Red Bulls de New York, au stade Saputo

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