Courrier

Le texte « Les pires comportements sont au Québec », publié dimanche dernier, a suscité de très nombreux commentaires. En voici une sélection.

20 ou 100 km/h ?

J’aimerais qu’on m’explique pourquoi c’est dangereux de rouler sur une piste cyclable où les autres cyclistes roulent à 20 km/h, alors que c’est O.K. de rouler sur une route où les autos roulent à 100 km/h. Sincèrement, où est le plus grand problème de sécurité ? Peut-être que les cyclistes devraient avoir des règles de circulation entre eux sur les pistes cyclables...

— Jacques Lapierre

Le respect des règles

Je ne fais pas de vélo, mais je roule en auto électrique à Montréal. Comme mon véhicule est silencieux, je dois doublement être prudent car les cyclistes ne m’entendent pas venir. Je crois que si tous et toutes respectaient les règles de la route, plus de 75 % des problèmes seraient résolus. Quelques exemples : respecter le feu rouge, ne pas forcer le feu jaune, ne pas circuler entre les voitures, ne pas tourner devant une voiture qui s’apprête à décoller du feu rouge, zigzaguer entre les voitures. Prendre son vélo en pleine tempête de neige, au risque de glisser sous un véhicule, est aussi une mauvaise idée. Quant à nous, les automobilistes, ayons des yeux tout le tour de la tête car les cyclistes viennent de partout. Soyons prudent pour eux. L’éducation se fera lentement. — Denis Choquette

Dans la peau de l’autre

Bravo ! Ce raisonnement implacable basé sur le respect mutuel pourrait s’appliquer à tellement de situations dans la société d’aujourd’hui. Il semble que plus personne ne soit capable de se mettre dans le peau de l’autre pour comprendre son point de vue et chercher le bien commun.

— Guy Régnier, Saint-Jean-sur-Richelieu

Le laxisme des policiers

Étant routier professionnel, je parcours une bonne partie du Canada et des États-Unis à l’année longue et je ne peux que partager votre point de vue. Je constate par contre qu’à Montréal, il y a beaucoup de laxisme de la part des forces policières en ce qui a trait à l’application des lois. Je vois régulièrement des cyclistes emprunter des sens uniques à contre sens, ne pas faire un arrêt ou carrément brûler un feu rouge, et ce, au vu et au su d’agents assis confortablement dans leur voiture et qui semblent jamais ne rien voir. Il y a aussi le tracé des pistes cyclables qui est fait de manière plutôt incompréhensible à plusieurs endroits, comme l’indiquait le reportage de La Presse cette semaine. Beaucoup de travail d’éducation à faire. — Daniel Loiselle

Une crainte grandissante

J’adore votre texte. J’ai un magnifique vélo de route que je n’utilise plus car j’ai une crainte grandissante envers tout ce qui roule sur la route. Peu importe si ces moyens de transport sont munis de deux ou de dix-huit roues : ils représentent tous une menace à ma sécurité et mon grand désir de revenir à la maison pour prendre un repas en famille.

— Richard Schneider

Aux décideurs d’agir

Tout à fait d’accord. Juste une question de gros bon sens et de respect. Et ce respect serait aussi apprécié de la part des preneurs de décision et des directeurs de travaux publics quand vient le temps de construire ou réparer une route. Ils doivent penser à l’ensemble des usagers et à leur sécurité… et pas seulement au groupe auquel ils appartiennent, qui est évidemment celui des automobilistes. Ce ne sont pas les autos qui paient des impôts, ce sont des individus ! — Richard Leclerc

Une salade de clichés

M. Mahony nous sert lui aussi des clichés et une grosse salade bien mélangée, influencée par ses passions. Il faut distinguer le vélo-loisir du vélo-transport accessible à plusieurs pour les déplacements en ville. Selon lui, les pistes cyclables ont été construites au départ pour le vélo familial. Et les routes ? Le cycliste roulant à 30 km/h et plus ne veut pas ralentir... mais l’automobiliste ? J’aime les balades en auto. J’aime le vélo. J’aime la marche. Je comprends que je ne peux pas faire tout ce que je veux, où je veux, de la façon que je veux, au moment que je veux. Comme il dit, on doit prendre son gaz (et sa pédale !) égal. — André Bernier

À lire...

Quel beau et bon texte ! Je suis aussi cycliste de route et conductrice d’automobile, et je partage complètement cette philosophie, sauf qu’en ville, on n’a parfois pas le choix de rouler sur des pistes cyclables conçues pour des cyclistes moins rapides. La courtoisie est alors de mise, surtout entre cyclistes. Maintenant, il faudrait que ce texte, qu’on vient de lire dans La Presse, soit lu par tous les usagers de la route au Québec, y compris les représentants du ministère des Transports. De beaux accotements le long de nos routes de campagne, pour les cyclistes qui les empruntent, ce n’est pas un caprice…

— Anne-Marie Martin

Le vélo dans la voiture

Les routes sont mauvaises pour les véhicules automobiles et les accotements ne sont guère mieux pour les vélos. C’est pour cela que je fais le choix non-écologique de charger le vélo dans la voiture pour aller rouler en sécurité sur des pistes cyclables asphaltées à 120 km de chez moi.

— Martine Chouinard, La Pocatière

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