Une étape à la fois

La LPGA avait organisé deux journées de formation, tout de suite après la finale des qualifications. La Québécoise Anne-Catherine Tanguay était du groupe des « recrues », prête à aborder une autre étape de sa carrière.

La diplômée de l’Université Oklahoma, 36e du tournoi, a obtenu un statut conditionnel la saison prochaine et pourra disputer une douzaine de tournois en principe.

« Avoir un statut conditionnel me permet un peu d’avoir le meilleur des deux mondes, a-t-elle raconté la semaine dernière en entrevue. Je pourrai découvrir le circuit de la LPGA, tout en poursuivant mon apprentissage sur le circuit Symetra. »

BIEN ENTOURÉE

Anne-Catherine Tanguay a connu une belle carrière amateur. Membre de l’équipe canadienne, elle a aussi été « All-American » avec les Sooners. La saison dernière, elle a fait ses débuts chez les professionnels.

« J’ai la chance d’être très bien entourée, a-t-elle souligné. Je travaille avec [le professionnel] Fred Colgan depuis plusieurs années, il y a toute une équipe autour de moi et c’est mon copain qui porte mon sac ! »

« La vie de professionnel n’est pas aussi glamour que les gens peuvent le penser. Cette saison, sur le circuit Symetra, je n’ai jamais pris un avion. Je voyageais en voiture, avec ma mère, souvent des trajets de 15-16 heures le dimanche soir après un tournoi… »

— Anne-Catherine Tanguay

« Les conditions sont meilleures sur le circuit de la LPGA, en ce qui concerne les services aux joueuses notamment, mais les dépenses sont aussi plus élevées…

« Il y a aussi une grosse "coche" à franchir au niveau du jeu, mais aussi en ce qui concerne la préparation mentale et physique. Cet été, j’ai eu un petit passage à vide et j’ai compris que je devais faire attention à mon entraînement, à mon alimentation. Ce n’est pas facile, mais c’est ce que j’aime faire et j’ai la chance de pouvoir le faire avec le soutien des gens qui m’aiment ! »