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Un défi de taille pour le onze montréalais

Les joueurs de l’Impact vont faire leur entrée dans le stade Saputo gonflés à bloc par leurs deux victoires récentes, mais ils devront toutefois affronter l’une des équipes les plus puissantes de la MLS. Le Sporting Kansas City a perdu seulement deux matchs depuis le début de la saison et trône au sommet de l’Association de l’Ouest. Les Montréalais sont bien conscients du défi qui les attend.

L’entraîneur Rémi Garde ne s’en est pas caché : l’opposition sera plus grande contre le Sporting que contre Orlando City, que l’Impact a battu deux fois par blanchissage dans le dernier mois.

« C’est un collectif très rodé qui a connu une très bonne moitié de saison. Quand ils ont le ballon, ça peut aller très, très vite. Ils font des transitions très rapides et ils sont capables de mettre beaucoup d’intensité dans leur jeu. »

— Rémi Garde

L’attaque du Sporting est particulièrement redoutable. Les joueurs à l’attaque contribuent tous au pointage et ils ont marqué 31 buts en 16 matchs. L’équipe ne s’est d’ailleurs pas inclinée lors de ses sept dernières rencontres.

Le défenseur Daniel Lovitz a parlé d’un adversaire « constant » composé d’une défense « déterminée » et d’une attaque « dynamique ». « C’est une équipe très complète et, par-dessus tout, elle sait comment gagner des matchs importants. De notre côté, on est une formation nouvelle et on commence à trouver nos repères. Cela nous permet de regarder nos adversaires droit dans les yeux et de foncer vers eux sans hésitation. »

Rémi Garde espère que ses attaquants seront plus convaincants contre le Sporting ce soir que lors des deux matchs contre Orlando City. Lors de ces rencontres, Ignacio Piatti a marqué trois des cinq buts du bleu-blanc-noir. Les deux autres ont été comptés par… des adversaires.

« En attaque, il faut qu’on continue à s’améliorer parce qu’on ne fait pas assez mal à l’adversaire quand on en a la possibilité. On doit être plus méchants et avoir plus de volonté à marquer. »

Saphir Taïder a appuyé les propos de son entraîneur. Même si le défenseur croit que l’attaque de son équipe pourrait être plus « dangereuse », il estime que le onze montréalais a fait du progrès au cours des dernières semaines.

« En ce moment, on fait mieux. On garde plus le ballon et ça aide à bâtir notre confiance. Mais c’est vrai que certaines fois, on pourrait être plus mordants, plus percutants. »

Jouer à la chaleur intense

Les joueurs de l’Impact ont eu un avant-goût des matchs joués sous la chaleur intense à Orlando et à Dallas, en juin. Ils ne craignent donc pas la météo de ce soir.

« J’imagine que les joueurs de Kansas City sont peut-être un peu plus habitués que nous à la chaleur, mais peu importe, ça n’a pas une grande importance. Honnêtement, quand on est sur le terrain et qu’il fait chaud, ce n’est pas les conditions les plus agréables, mais on n’y pense pas », a dit Lovitz.

Rémi Garde a pour sa part admis que ce sont des conditions « dures », mais elles sont les mêmes pour les deux équipes.

Match des étoiles

Piatti représentera l’Impact

L’attaquant de l’Impact de Montréal Ignacio Piatti participera à l’édition 2018 du match des Étoiles de la MLS, qui aura lieu le 1er août prochain au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta. L’Argentin – et l'équipe de la MLS – se mesurera aux septuples tenants de la Serie A italienne, la Juventus de Turin. « Je suis très content d’être nommé pour la troisième fois pour le match des Étoiles de la MLS et de jouer avec les meilleurs joueurs de la ligue. Je suis très content, mais je veux aussi remercier mes coéquipiers. On est une équipe et si ce n’était d’eux, je n’aurais pu le faire », a déclaré Piatti en marge de l’entraînement des siens hier matin. Avec l’ouverture du mercato estival le 10 juillet prochain, certains supporteurs s’inquiètent du possible départ de Nacho. Le président de l’Impact de Montréal, Joey Saputo, avait soulevé la possibilité d’échanger son joueur désigné il y a environ un mois. Piatti a, quant à lui, réitéré son souhait de poursuivre sa carrière avec le bleu-blanc-noir hier matin. « Ce n’est pas moi qui décide. Si c’était moi qui décidais, je resterais ici. Il faut le dire au président », a-t-il lancé. — Louis-Philippe Trozzo, La Presse 

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