Les femmes font la différence
Afin de créer un engouement, ça prend des modèles, des personnalités et des ambassadrices. Nombreuses sont les femmes qui influencent, à leur façon.
D’un point de vue féminin, briser les mythes et reconfigurer les mentalités d’un sport aussi traditionnel demande un effort soutenu à tous les niveaux. C’est ce que l’on remarque depuis plusieurs années maintenant du côté de Golf Canada. Après Karen Rackel en 2011, Diane Dunlop-Hébert en 2012 et Leslie Dunning en 2018 voilà que Liz Hoffman devient la 4e femme au cours des dix dernières années à siéger en tant que présidente de Golf Canada. Une plus grande présence à ce niveau signifie naturellement une plus grande inclusion pour ce qui est des initiatives et des programmes offerts à travers le pays.
Cependant, sur les parcours de golf, l’écart à réduire reste immense. Sur le plan professionnel, les golfeuses membres de la PGA du Québec ne représentent que 5 % des pros dans les clubs de golf. Ce ne sont que 19 femmes qui ont pour mission de transmettre leur passion à tous ceux et celles qui le désirent. Certes elles ne sont pas seules, il y a tout près de 400 professionnels certifiés, mais il n’en demeure pas moins qu’une golfeuse professionnelle sera toujours mieux placée pour transmettre sa passion à d’autres femmes. D’ailleurs, les clubs de golf qui emploient une professionnelle ont, en règle générale, une participation beaucoup plus importante chez les femmes. Bien entendu, il existe des exceptions et c’est tant mieux !
En juillet 2020, la PGA du Canada a mis sur pied un groupe de travail sur la diversité et l’inclusion afin de faire progresser l’équité dans le paysage du golf canadien. Dominic Racine, directeur général de la PGA du Québec mentionne que l’on est très loin de l’objectif, mais que c’est évidemment un pas dans la bonne direction. Il s’agit d’une initiative qui n’est pas uniquement axée sur les femmes, mais elles font assurément partie des groupes traditionnellement sous-représentés dans l’industrie.