ACTIFS AU QUOTIDIEN

Quand la perte de poids fait bouger

Mylène Bruneau
37 ans
Travaille dans le domaine de la finance
Fait de l’haltérophilie, de la randonnée et du transport actif

Mylène Bruneau a décidé de se mettre en forme il y a deux ans. Elle a revu ses habitudes alimentaires et elle a bonifié son programme d’activité physique. Puis, surprise : avec la perte de poids, elle a découvert la possibilité de pratiquer de nouveaux sports. Tout un univers qui s’ouvre soudainement à elle.

Qu’est-ce qui vous a amenée à vous remettre en forme ?

J’ai toujours aimé aller au gym. J’y vais depuis 20 ans. Par contre, je ne réussissais pas à perdre de poids parce que mon alimentation n’était pas adaptée à la perte de poids. J’ai toujours été insatisfaite de mon apparence et de mon niveau de forme physique. À un moment donné, je me suis rendu compte qu’il n’y avait que moi qui pouvais changer quoi que ce soit à cette insatisfaction. J’ai commencé à tenir un journal alimentaire et j’ai intégré l’activité physique au quotidien. Les deux sont vraiment liés. J’ai entrepris ce processus le 24 novembre 2014.

C’est précis !

Oui, très précis ! Je sortais d’une période de travail où j’avais mis de côté mon bien-être. Je me suis rendu compte que je n’étais vraiment pas en forme. Que mon alimentation n’était vraiment pas là où je voulais qu’elle soit. J’avais 35 ans et je me suis dit que si je ne faisais pas quelque chose là, maintenant, ça allait probablement rester comme ça toute ma vie. Je me suis dit que j’allais l’essayer.

Concrètement, que faites-vous pour bouger ?

Je vais au gym un minimum de trois fois par semaine. Je me concentre vraiment sur la musculation, l’haltérophilie. Le cardio, je le fais ailleurs. Mes entraînements sont très musculaires, très intenses. J’aime développer la force. Me sentir forte. Je fais de la marche, aussi. J’habite à Québec et je travaille à Lévis, alors au moins deux fois par semaine, je fais du transport actif : je prends le traversier pour faire le chemin entre Québec et Lévis, et arrivée à Lévis, je monte jusqu’à mon travail. C’est 30 minutes d’un bon dénivelé. C’est un excellent exercice ! Je travaille au sixième étage, et quand je suis seule, c’est la règle : si je ne suis pas accompagnée, je monte par les escaliers. Sinon, je marche. Je monte jusqu’en haute-ville, à Québec, et l’été je fais des randonnées en forêt. La randonnée, c’est d’ailleurs quelque chose qui s’est révélé à moi après que j’ai perdu du poids.

Après votre perte de poids ?

La randonnée, ç’a été une surprise ! Pendant mon processus de perte de poids, je suis allée en Écosse avec mon copain. La première randonnée que j’ai faite là-bas, elle était magnifique ! À partir de là, j’ai eu la piqûre. J’avais l’impression qu’en perdant du poids, je me donnais accès à des choses auxquelles je n’avais pas accès avant. À cette beauté-là ! De voir des paysages, mais pas seulement en voiture. Ç’a été un super beau moment. […] La perte de poids, c’est la clé qui a ouvert le coffre au trésor de l’activité physique. Avant, je liais l’activité physique à un sentiment désagréable, à de la souffrance. C’était difficile pour moi : je pesais 225 lb. Il y avait toujours un inconfort. J’ai perdu 71 lb depuis le début et je réalise maintenant tout ce qui est possible.

Suivez-vous un programme particulier pour faire de la musculation ?

Quand j’ai voulu améliorer ma santé, j’ai fait affaire avec une entraîneuse au gym. Je lui ai fait part de mes objectifs : je voulais perdre du poids, mais aussi travailler sur la force, sur la musculation. Tous les mois, on refait un programme pour travailler des choses différentes. J’ai une très belle relation avec elle, et elle réussit à faire en sorte que je me dépasse ! Elle me dit : « Essaie-le ! Le pire qui peut arriver, c’est que tu ne sois pas capable ! » Finalement, j’y arrive ! Sinon, c’est facile de rester dans le même carré de sable.

Vous semblez très motivée, mais est-ce que vous avez parfois des excuses pour ne pas vous entraîner ?

Mon excuse principale, c’est souvent « ça ne me tente pas » ! Oh my god que je ferais d’autre chose, parfois ! Quand ça arrive, j’essaie de me piéger. Je me dis que je vais aller au gym, que je vais mettre mes souliers et mon ensemble d’entraînement, puis que je vais travailler, mais pas fort. Juste une répétition de chaque mouvement. Finalement, je fais toujours mon programme au complet ! La partie la plus difficile, c’est de mettre ses espadrilles !

Et quel conseil donneriez-vous à une personne qui veut se mettre à bouger sur une base régulière ?

L’important, c’est de trouver sa propre formule. Il faut trouver ce qui nous donne du plaisir et ce qui nous amènera à nous dépasser ! On a toujours du temps pour regarder notre émission préférée à la télé. Toujours du temps pour aller prendre un café avec des amis… Si j’aime l’activité physique que je choisis, je vais trouver du temps pour la faire ! C’est la clé.

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