Cuisine de rue
Nouvel outil pour repérer les camions
La Presse
Les amateurs de cuisine de rue peuvent dorénavant compter sur une nouvelle application mobile fiable pour repérer précisément leurs camions préférés ou ceux qui se trouvent à proximité.
L’Association des restaurateurs de rue (ARRQ) dévoilera officiellement aujourd’hui
, une application qu’elle a conçue en partenariat avec l’agence We Are Interactive.« Il y a déjà plusieurs applications qui tentent d’indiquer où sont les camions, mais aucune qui regroupe tout le monde », précise d’abord Gaëlle Cerf, cofondatrice de l’ARRQ, pour justifier la conception de
, aussi appelée dans les boutiques d’applications d’Apple et de Google.En plus des 28 camions-restaurants qui disposent d’un permis pour la vente sur rue à Montréal,
en recensera 29 autres qui ne peuvent être exploités que dans des événements privés, comme les festivals.Les données fournies par
seront aussi plus précises pour les 28 camions « officiels », selon M Cerf.« La Ville fournit le calendrier des camions dans son initiative de données ouvertes, mais il n’est pas toujours à jour », déplore-t-elle.
Pour sa part, l’application
se basera sur la géolocalisation, plutôt que sur un calendrier, pour indiquer le positionnement des camions. Il suffira à l’un des travailleurs du camion d’activer l’application sur son téléphone pour fournir sa position.« C’est précis à deux mètres près, ce qui sera utile aussi dans des événements comme les Premiers Vendredis, au Stade olympique, où le site est devenu tellement grand que les camions peuvent être difficiles à trouver. »
L’ARRQ est convaincue que l’arrivée de
dynamisera les ventes de ses membres.« Ça fait quatre ans que les gens nous appellent en nous demandant où sont les camions, indique M
Cerf. Ça va aider Montréal à faire en sorte que le projet de cuisine de rue ne tombe pas à l’eau parce qu’on ne les trouve pas ou qu’on se présente à un endroit et que le camion n’est pas là. »En plus du lieu, l’application permet aux restaurateurs de diffuser des renseignements comme leur menu, les heures d’ouverture ou les modes de paiement acceptés.
« C’est ouvert à tous », annonce M
Cerf, en ajoutant que l’ARRQ souhaiterait même que son application soit employée ailleurs dans le monde.