Aide médicale à mourir

Plus besoin d’être en fin de vie, annonce Québec

Québec — Une personne malade n’aura plus à être en fin de vie pour avoir accès à l’aide médicale à mourir, a annoncé le gouvernement Legault mardi. Il largue le critère de fin de vie inscrit dans sa loi.

« C’est un élargissement important de l’aide médicale à mourir », a affirmé la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, en conférence de presse. Selon elle, « le Québec est prêt pour ce changement ».

Les autres critères prévus à la loi québécoise demeurent, à savoir que la personne doit être majeure, apte à donner son consentement, atteinte d’une maladie grave et incurable, avoir de grandes souffrances physiques ou psychologiques et un déclin de ses capacités avancé et irréversible.

« On est convaincus que les critères qui demeurent sont suffisants pour encadrer » l’aide médicale à mourir, a soutenu la ministre de la Justice, Sonia LeBel.

La loi ne sera pas modifiée ; le critère de fin de vie sera plutôt rendu inopérant.

Critère jugé « inconstitutionnel »

Cette décision survient quatre mois après que la Cour supérieure du Québec eut jugé « inconstitutionnel » ce critère de la loi québécoise, tout comme celui de la loi fédérale qui prévoit que l’aide médicale à mourir ne peut être administrée qu’en cas de « mort raisonnablement prévisible ». Dans son jugement, le tribunal a ordonné à Québec et à Ottawa de réviser leur loi respective dans un délai de six mois. Le gouvernement Legault avait annoncé l’automne dernier qu’il ne porterait pas ce jugement en appel, tout comme Ottawa d’ailleurs. Il manifestait son intention de s’y conformer. Il amorçait alors une réflexion pour déterminer si le critère de fin de vie allait être remplacé ou tout simplement abandonné. Il a tranché mardi.

« Avec notre décision, les personnes qui souffrent énormément comme M. Truchon et Mme Gladu [les deux personnes qui s’étaient tournées vers les tribunaux] pourront avoir accès à l’aide médicale à mourir », a illustré Mme McCann.

Ottawa tient des consultations en vue de se conformer au jugement de la Cour supérieure. « Le critère fédéral qui est la mort raisonnablement prévisible, à tout le moins jusqu’à la fin de la période de sursis continu, s’applique au Québec, mais on pourra travailler en étroite collaboration avec le fédéral, là, dans ce dossier-là », a noté Mme LeBel.

« Gros problème »

La marraine de la Loi sur les soins de fin de vie, la péquiste Véronique Hivon, souhaitait que le gouvernement se conforme au jugement. La méthode utilisée par la ministre pose toutefois « un gros problème », selon elle. Mme McCann laisse le Collège des médecins ajuster son guide de pratique pour se conformer à la décision de la cour, ouvrant même la porte à la possibilité que l’ordre professionnel apporte de nouvelles conditions pour traiter les cas des personnes atteintes d’une maladie mentale. Ces décisions se prendront sans débat public, sans transparence, selon la députée. Elle aurait voulu que les parlementaires se penchent sur la question. « Je demande à la ministre de réfléchir davantage à savoir si c’est le bon mécanisme pour faire des changements d’une telle ampleur », a-t-elle affirmé.

Commission sur l’exploitation sexuelle des mineurs

Le Grand Prix en a assez du statut de « proxénète en chef »

Las de ce « statut de proxénète en chef qui venait presque à être accolé » au Grand Prix, le président de l’événement, François Dumontier, a rappelé avoir fait ces dernières années de nombreuses « prises de position publiques et affirmées » contre l’exploitation sexuelle. Au-delà de cela, ses moyens d’action sont cependant limités, estime-t-il.

Dans son témoignage à la Commission sur l’exploitation sexuelle des mineurs, mardi, M. Dumontier a aussi expliqué avoir demandé à ses partenaires d’embaucher « un personnel mixte, vêtu décemment » pour contrer l’hypersexualisation.

Le défilé, qui mettait traditionnellement des femmes en vedette le jour de la grande course, a été remplacé il y a quatre ans par un événement avec des enfants, a indiqué M. Dumontier comme autre exemple du changement de cap souhaité par l’événement.

À une commissaire qui lui demandait quelle part de son budget était consacrée à la lutte contre l’exploitation sexuelle, M. Dumontier a répondu qu’il n’y en avait pas. Il a par ailleurs dit qu’il serait ouvert à ce qu’une sensibilisation des spectateurs soit faite lors de l’achat de billets.

Le député d’Ungava, Denis Lamothe, a raconté avoir travaillé à la sécurité d’un Grand Prix il y a une dizaine d’années. À ce jour, a-t-il dit, il s’étonne encore de cette consigne faite aux employés d’aviser obligatoirement le bureau des opérations dès l’arrivée d’un policier sur le site. Est-ce toujours le cas, et si oui, pourquoi ?

M. Dumontier a répondu par l’affirmative. « Nous avons notre propre sécurité. Avoir trop de policiers sur le site, on trouve que c’est trop répressif », a-t-il dit, faisant observer que la collaboration avec les corps policiers est néanmoins excellente et qu’ils sont appelés en renfort au besoin.

« Il faut que la police soit “raccord” avec les services de sécurité. […] Tous les commandants l’ont compris », a-t-il précisé.

Des clients indésirables

À son tour, Eve Paré, présidente-directrice générale de l’Association des hôtels de Montréal, a voulu mettre à mal cette conception voulant que les hôtels « se ferment les yeux » et qu’ils soient contents d’avoir toujours plus de clients, quels qu’ils soient.

« Au contraire, il n’est pas à l’avantage d’un établissement hôtelier d’accueillir ces individus qui peuvent, d’une part, utiliser l’image des hôtels à leurs fins et, d’autre part, générer un va-et-vient anormalement élevé dans son lobby et sur les étages. »

Certains proxénètes, a expliqué Mme Paré, « vont jusqu’à mettre en ligne des sites internet présentant les filles en résidence dans tel ou tel établissement. Les annonces, accompagnées de photos de l’hôtel, sont même propulsées par des campagnes d’achat de mots-clés leur assurant ainsi un bon positionnement sur les moteurs de recherche ».

Tenter de faire fermer de tels sites, hébergés à l’étranger, est à peu près impossible, a dit Mme Paré.

Si les hôteliers doivent respecter la vie privée de leurs clients, le personnel des hôtels est de plus en plus formé à la détection d’indices inquiétants, a poursuivi Mme Paré. Les chambres payées en espèces, les clients qui multiplient les demandes de serviettes et de draps propres tout en mettant la petite affiche « ne pas déranger » pendant une période prolongée, les jouets d’enfants, etc. sont autant de choses à documenter.

Enfin, notons que le ton a monté à la Commission en mi-journée quand des représentantes de deux organismes accompagnant des prostituées ont multiplié les critiques faites aux commissaires (des députés). Entre autres choses, elles leur ont dit qu’ils étaient paternalistes, moralisateurs, mal informés et méprisants à l’égard de celles qui vendent des services sexuels.

Au lieu de viser la fin de la prostitution, il faudrait plutôt chercher à améliorer la vie des personnes en cause, a plaidé Sandra Wesley, directrice générale de Stella. « On le fait souvent par survie », a-t-elle rappelé, tout en dénonçant du même souffle le fait que ces femmes soient présentées sans nuances comme étant toutes des victimes.

« SIM swap »

Poursuite de 98 300 $ contre Bell

Un homme de Saint-Donat qui dit s’être fait voler 83 000 $ par un pirate informatique qui a pris le contrôle de son téléphone cellulaire grâce à une technique appelée « SIM swap » poursuit Bell Mobilité pour pratiques imprudentes. Il affirme qu’un préposé de l’entreprise a été « négligent dans l’administration [de son] compte » ou, pis, « complice à l’opération » de piratage.

La victime alléguée, Sébastien Mathieu, elle-même un employé de BCE (la société mère de Bell Mobilité), dit s’être fait pirater son cellulaire le 11 octobre 2018, alors qu’il habitait à Rimouski. Un inconnu, dit M. Mathieu, s’est présenté à une succursale de Bell à Vancouver et s’est fait passer pour lui. Un préposé de Bell aurait alors « transféré » la ligne de M. Mathieu sur une carte SIM appartenant au pirate, transférant du coup le contrôle de la ligne téléphonique à cet inconnu.

Pendant trois heures, M. Mathieu s’est ainsi retrouvé sans possibilité d’appeler. La situation a permis au pirate de « recevoir un code d’identification par message SMS » qui protégeait le compte Gmail de la victime, puis de « réinitialiser le mot de passe du compte de courriel Gmail et d’en prendre le contrôle ».

Le pirate aurait ensuite réussi à réinitialiser le mot de passe d’un compte que M. Mathieu possède sur la plateforme d’échange de cryptomonnaie Coinsquare. Le pirate y aurait d’abord dérobé 80 000 $, puis 3300 $ quelques minutes plus tard.

Stratagème répandu

C’est la même technique qui aurait permis à un cercle de présumés jeunes pirates informatiques (hackers) appelé « The Community » de dérober plus de 50 millions à des propriétaires de cryptomonnaies aux États-Unis et au Canada entre 2016 et 2018. Le Montréalais Samy Bensaci, qui est accusé de fraude par « SIM swapping » à Toronto, est soupçonné par les policiers canadiens et américains d’avoir fait partie de ce réseau informel de pirates qui ciblaient les détenteurs de cryptomonnaies. Rien n’indique toutefois qu’il soit lié de quelque façon que ce soit aux allégations de Sébastien Mathieu.

M. Mathieu reproche à Bell de ne pas avoir « respecté les obligations les plus élémentaires de prudence » en traitant le dossier.

« En transférant le compte du demandeur auprès d’un tiers inconnu, et ce, sans faire une vérification aussi simple et évidente que de téléphoner au numéro du demandeur avant de ce faire, le ou les préposés de la défenderesse ont été soit négligents dans l’administration du compte du demandeur ou complice à l’opération », écrit son avocat Félix Lalonde.

Selon la poursuite intentée en Cour supérieure, Bell a nié toute responsabilité dans le piratage de son téléphone. L’entreprise a refusé de commenter l'affaire mardi, puisque la cause est devant les tribunaux.

Sécurité renforcée

Deux sources dans l’industrie de la téléphonie affirment que les méthodes de sécurité ont été renforcées par les fournisseurs de téléphonie à la suite d’une vague de fraudes par « SIM swap » survenue ces derniers mois au Canada. Certains fournisseurs permettent à leurs clients de protéger leur carte SIM par un numéro d’identification personnel.

Sébastien Mathieu réclame 83 000 $ en indemnisation, plus 15 000 $ pour troubles et inconvénients subis à la suite du vol.

montréal

2500 agents du SPVM seront formés contre le profilage racial et social

L’administration de la mairesse Plante passe à une nouvelle étape dans sa lutte contre le profilage racial et social en soumettant 2500 agents patrouilleurs à une formation d’ici la fin de 2021.

La formation portera sur les « pouvoirs et devoirs » des agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Dans la foulée, les agents seront aussi amenés à rencontrer des gens des communautés autochtones, des intervenants en itinérance, des membres de la communauté LGBTQ et des professionnels en santé mentale.

Lors d’une séance de la commission de la sécurité publique de la Ville de Montréal, mardi matin, le bilan des activités 2018-2019 a été déposé, avec l’état de ses avancements.

Sur les 31 recommandations proposées l’an dernier, il appert que 15 mesures sont réalisées. Une quinzaine d’autres sont en voie d’être déployées, avec comme élément phare une politique en matière d’interpellation policière, toujours promise au printemps 2020. En amont, on promet l’embauche d’un expert externe pour accompagner le SPVM dans ses démarches.

De manière générale, la commission note qu’elle n’est plus à l’étape de reconnaître qu’il y a du profilage racial et social sur le territoire, mais plutôt à le « mesurer », à le « prévenir », a-t-on expliqué. À cet égard, des données précises sur le nombre d’interpellations par les agents patrouilleurs sont encore à développer, ont indiqué les membres de la commission dirigée par le conseiller municipal Alex Norris.

Quelles sanctions ?

La question des sanctions aux agents pris en faute demeure un élément sensible des mesures proposées. Des dossiers sont devant les tribunaux. À cet égard, on souligne seulement qu’il y aura des démarches auprès du gouvernement du Québec dans le cadre du livre vert sur la réalité policière (loi visant à moderniser la loi sur la police en améliorant le lien de confiance citoyen).

Dans la même veine, le bilan 2018-2019 sur le profilage racial et social aborde très sommairement le projet pilote de munir les policiers de caméras portatives. La Ville de Montréal estime qu’il est prématuré de généraliser son utilisation.

« Nous maintenons une veille sur les avancées de la technologie. Nous demeurons très intéressés. On se positionnera une fois que la technologie sera plus au point », a indiqué Alex Norris.

Du côté de l’embauche, le bilan révèle qu’il reste du travail à faire pour améliorer la représentativité des membres de minorités visibles et ethniques, particulièrement auprès du Service de prévention des incendies de Montréal (SIM). L’an dernier, 78 postes de pompier ont été pourvus. De ce nombre, on compte 11 nouveaux membres provenant d’une minorité visible ou ethnique. Une seule femme. Un seul autochtone.

Dysfonction érectile

Le remboursement des médicaments sera étudié

La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, ordonne à la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) de produire une analyse sur l’absence de couverture des médicaments prescrits pour le traitement de la dysfonction érectile. Une pétition a été déposée, le 10 janvier dernier, sur le site de l’Assemblée nationale par un citoyen de La Prairie, Claude Boivin, qui estime qu’il lui en coûte environ 350 $ par mois pour traiter ses problèmes érectiles apparus après une opération pour un cancer de la prostate. La Presse a rapporté son histoire mardi matin. « J’ai pris connaissance du dossier dans les médias et j’ai demandé qu’on fasse une analyse de tout ça. J’ai demandé ça à la RAMQ », a confirmé la ministre McCann en mêlée de presse, se disant « sensible à cette situation ». 

— Fanny Lévesque, La Presse

Blizzard à Terre-Neuve-et-Labrador

Les épiceries rouvrent à St. John’s

Les épiceries ont rouvert leurs portes mardi, dans la capitale de Terre-Neuve-et-Labrador, pour la première fois depuis le grand blizzard de la semaine dernière qui a complètement paralysé la ville pendant des jours. Les résidants de St. John’s ont été nombreux à se rendre dans les supermarchés pour faire leurs courses. La file d’attente devant un magasin Sobeys s’étirait dans le stationnement et débordait dans la rue avant l’ouverture prévue à 10 h. L’état d’urgence était toujours en vigueur mardi à St. John’s pour la cinquième journée de suite, après la tempête de vendredi qui a laissé 76 centimètres de neige sur la région. La municipalité de St. John’s a tout de même assoupli l’état d’urgence pour permettre à certains magasins de rouvrir pour vendre des « denrées de base ». La plupart des autres entreprises devaient rester fermées, sauf les stations-service et les pharmacies.

— La Presse canadienne

Neuf mois de prison pour un exhibitionniste qui avait « raffiné » ses méthodes

Un prolifique exhibitionniste avait « raffiné » ses méthodes pour éviter de se faire arrêter lors de ses sorties presque hebdomadaires pour se masturber devant des femmes. Pendant six mois, Olivier Soutière a fait de nombreuses victimes à Québec, à Montréal et à Granby. Il passera maintenant neuf mois derrière les barreaux. L’homme de 28 ans a plaidé coupable dans les dernières semaines à huit chefs d’actions indécentes et à trois chefs de harcèlement criminel pour des infractions commises en 2018 et 2019. Olivier Soutière a d’abord frappé à Québec en janvier 2018. Il se stationnait devant une station-service et se masturbait en regardant des employées, âgées de 16 et 17 ans, ou en observant des femmes qui s’entraînaient près d’une fenêtre d’un centre d’entraînement de Québec. À l’été 2018, le criminel s’est également masturbé en regardant une femme promener son chien à Granby. Dans la métropole, Olivier Soutière s’approchait de ses victimes à la sortie du métro ou d’un abri d’autobus. Le juge souligne la « récurrence » et la « persistance » de ses comportements malgré les interventions policières, lesquels démontrent son « absence de freins internes », indique-t-on dans le rapport présentenciel. Selon les experts, son risque de récidive est supérieur à celui du délinquant sexuel typique. — Louis-Samuel Perron, La Presse

Roger Nicolet n’est plus

Roger Nicolet, ancien président de l’Ordre des ingénieurs du Québec, est mort samedi soir à l’âge de 88 ans. En tant qu’ingénieur, Roger Nicolet a été étroitement associé à plusieurs réalisations, dont la pyramide du Musée du Louvre à Paris, le Village olympique, la Place Montréal Trust et la Place Bonaventure à Montréal, la Tour CN à Toronto, le Centre de commerce mondial de Beyrouth et la Tour de Téhéran. Il a été gérant de projet pour le complexe de Place Ville Marie, à Montréal, de même que pour l’étude préliminaire de la traversée du Saint-Laurent par l’autoroute Transcanadienne et coordinateur pour l’étude et le début de la construction du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine en 1963. En marge de ses activités professionnelles, M. Nicolet a été président de la commission chargée de faire enquête sur le désastre au Saguenay en 1996 et président de la commission chargée d’analyser les événements relatifs à la tempête de verglas de janvier 1998. Il a reçu l’Ordre national du Québec en 1998.

— La Presse canadienne

Les avocats de Meng Wanzhou pourfendent les accusations

Les avocats de Meng Wanzhou, dirigeante du géant chinois des télécoms Huawei, menacée d’extradition vers les États-Unis, ont réclamé mardi sa libération en pourfendant les accusations de fraude contre elle devant un tribunal de Vancouver. Mardi, au deuxième jour d’une semaine d’audiences à Vancouver, ses avocats ont soutenu qu’il n’y avait tout simplement aucun fondement justifiant son extradition vers les États-Unis. Dans un vif échange avec la juge Heather Holmes, un autre avocat de Mme Meng, Eric Gottardi, a fait valoir que si le Canada accédait à la requête en extradition, « cela reviendrait à autoriser un État étranger à pénaliser une conduite » qui n’est pas illégale au Canada. Si, lors des audiences de cette semaine, la justice canadienne décide que l’infraction qui lui est reprochée n’a pas d’équivalent au Canada, Meng Wanzhou pourrait recouvrer sa liberté rapidement.

— Agence France-Presse

Le clocher de l’UQAM célébré

Après deux ans de menu travail, la restauration du clocher de l’UQAM a finalement pris fin en décembre dernier, et a été célébrée en grande pompe mardi. Le clocher de l’UQAM, qui règne en maître sur le Quartier latin, est officiellement classé monument historique. Les travaux ont nécessité le remplacement de plus de 2000 pierres et le travail d’une équipe de 25 maçons spécialisés en restauration de bâtiments patrimoniaux. Les vitraux peints à la main ont eux aussi été restaurés. La restauration du clocher faisait partie des initiatives de l’UQAM dans le cadre des célébrations entourant le 50e anniversaire de sa fondation. Au clocher a été fixé un système d’éclairage visant à mettre en valeur le monument même après le coucher de soleil. Le bâtiment historique faisait d’abord partie de l’église Saint-Jacques, érigée en 1823, mais détruite par le feu. Le clocher dans sa forme actuelle a été construit en 1860. Il a été racheté par l’UQAM en 1973, puis a été intégré au pavillon Judith-Jasmin en 1979. — Raphaël Pirro, La Presse

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