Delta passe une deuxième commande pour l’A220

Le transporteur américain Delta Airlines a annoncé hier avoir commandé 15 nouveaux appareils A220, portant le total de ses commandes fermes à 90 appareils et consolidant son statut de plus important client de l’ancienne C Series.

La nouvelle commande porte sur le plus gros des deux modèles d’A220, l’A220-300. La première commande, pour 75 appareils, ne portait que sur des A220-100. Elle était accompagnée d’options pour 50 appareils additionnels. Une porte-parole d’Airbus a refusé hier de préciser si les 15 appareils additionnels s’inscrivaient dans ces 50 options.

Delta a aussi annoncé s’être prévalue de la possibilité dont elle disposait de transformer certaines de ses commandes précédentes en A220-300. Au total, ce sont donc maintenant 50 des 90 appareils achetés par Delta qui sont des A220-300.

Fait à noter, le fait que la commande originale de Delta ne portait que sur le plus petit des deux modèles, alors connu sous le nom de CS100, avait joué en faveur de Bombardier dans son acrimonieuse bataille juridique contre Boeing auprès des autorités américaines. Le géant américain rappelait toutefois à chaque occasion que ces commandes pouvaient être converties en CS300, dont les capacités sont plus similaires à celles de ses propres 737 MAX. Le temps lui aura donné raison.

Delta doit effectuer ses premiers vols commerciaux avec l’A220 à la fin du mois, le 31 janvier, entre l’aéroport de La Guardia, à New York, et ceux de Dallas et de Boston.

L’entreprise a déjà reçu les quatre premiers appareils de sa commande, tous assemblés à Mirabel. Plus tard, ils seront construits à l’usine de Mobile, en Alabama, quand celle-ci sera prête. La cérémonie de la première pelletée de terre pour sa construction doit avoir lieu la semaine prochaine.

Delta espère recevoir son premier A220-300 en 2020 et le dernier en 2023. Alors que l’appareil est normalement conçu pour accueillir 141 sièges en configuration normale et 160 sièges au maximum, Delta les limitera à 130 sièges, répartis en trois classes.

Des plans pour un autre client

Un autre important client de l’A220, la lettone Air Baltic, aurait par ailleurs l’intention d’utiliser cet appareil pour lancer une nouvelle ligne aérienne, établie ailleurs en Europe, selon ce que rapportait hier l’agence Bloomberg.

Premier client de l’A220-300, Air Baltic en a été au cours des dernières années le plus ardent promoteur.

Elle aurait par ailleurs l’intention de transformer certaines de ses options actuelles en commandes fermes au cours de 2019, toujours selon Bloomberg. Jusqu’à 30 A220 pourraient être consacrés à cette nouvelle ligne aérienne. Air Baltic dispose actuellement de 14 appareils et en a 36 de plus en commande ferme.

Commande signée au New Jersey

La division Transport de Bombardier a indiqué avoir signé hier le contrat confirmant l’obtention d’une commande ferme de la New Jersey Transit Corporation portant sur 113 voitures de train multiétages. On savait déjà Bombardier gagnante depuis que la décision du conseil d’administration de l’organisme avait été rendue publique, à la mi-décembre. Cette commande ferme a une valeur de 669 millions US (885 millions de dollars canadiens). Si toutes les options étaient exercées, le contrat pourrait toucher jusqu’à 999 voitures et valoir jusqu’à 3,6 milliards US (4,75 milliards de dollars canadiens). Le titre de Bombardier s’est apprécié de 6,5 % hier, à la Bourse de Toronto, terminant la journée à 2,28 $.

Les Bourses poursuivent leur remontée

La Bourse de New York et la Bourse de Toronto ont terminé en hausse, hier, un regain d’enthousiasme concernant les négociations commerciales entre Pékin et Washington et le bond des cours du pétrole permettant de minimiser la persistance de l’impasse budgétaire aux États-Unis. L’indice vedette de Wall Street, le Dow Jones, a gagné 0,4 % et l’indice S&P/TSX bondissait de 1,4 %.

Mauvaises Fêtes pour Reitmans 

Les ventes des magasins Reitmans pour les cinq semaines de décembre terminées le 5 janvier 2019 ont diminué de 7,8 %, avec une réduction nette de 34 magasins, a annoncé la société hier. Les ventes des magasins comparables, qui tiennent compte des ventes du commerce électronique, ont diminué de 4,6 %. 

— La Presse

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