Critique
Magie noire
POP
Julie Blanche
Coyote Records
Quatre étoiles
Dès les premiers sursauts de piano, Julie Blanche ouvre les volets sur un univers ombreux et envoûtant, et ne les referme qu’avec
, où sa voix feutrée honore un texte de Stéphane Lafleur. Si l’influence de sa talentueuse moitié Antoine Corriveau, qui lui a prêté sa plume, frôle parfois le mimétisme ( ), l’interprète finit par voter son indépendance, quelque part à mi-mandat, peut-être dans l’isoloir sentimental du . L’unicité s’entend par ailleurs dans les arrangements étoffés de cor, de claviers et de cordes et grâce à la couleur du réalisateur Mathieu Charbonneau (Avec pas d’casque). Ce premier disque confirme en 10 pièces ce que les vents soufflaient déjà : la naissance d’une artiste durable.— Charles-Éric Blais-Poulin,