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Hubble a 25 ans
La Presse
13,5 m
LONGUEUR
4,2 m
DIAMÈTRE
11 110 kg
POIDS AU MOMENT DE SON LANCEMENT
2,45 m x 7,56 m
DIMENSIONS DE CHACUN DES DEUX PANNEAUX SOLAIRES
2,4 m
DIAMÈTRE DU MIROIR PRINCIPAL
600 km
ALTITUDE À LAQUELLE ORBITE HUBBLE
13,8 milliards d’années
L’objectif principal de Hubble était d’estimer avec plus de précision l’âge de l’univers, qu’on situait alors dans une fourchette entre 5 et 20 milliards d’années.
L’idée de placer un télescope dans l’espace n’est pas nouvelle, rappelle Robert Lamontagne, astrophysicien à l’Université de Montréal. « Ça remonte à la fin des années 40. Il y a un avantage évident puisque dans l’espace, il n’y pas de pollution atmosphérique, sauf que ça coûte beaucoup plus cher qu’un télescope traditionnel sur Terre. »
Qui est Edwin Hubble ?
Le télescope a été baptisé en l’honneur d’Edwin Hubble, un astronome américain né en 1889 et mort en 1953. Il a entre autres découvert qu’il existait d’autres galaxies en plus de la Voie lactée, où se trouve la Terre. Il a aussi émis une théorie appelée la loi de Hubble expliquant l’expansion de l’univers.
Les ratés du lancement
Le 24 avril 1990, le télescope Hubble s’envole pour l’espace à bord de la navette
(mission STS-31). À peine quatre jours plus tard, c’est la catastrophe. Les images prises par Hubble sont floues. À l’échec scientifique s’ajoute un scandale médiatique. L’opinion publique s’offusque de constater que les contribuables ont payé si cher (1,5 milliard US au moment du lancement) pour un télescope qui ne fonctionne pas. Heureusement, une « mission de sauvetage » organisée en décembre 1993, permet de réparer Hubble.L’héritage de Hubble
Une fois réparé, en 1993, Hubble a pleinement réalisé sa mission. Le télescope a pris plus de 1,2 million de photos en 25 ans. En voici cinq parmi les plus spectaculaires.
Place au James-Webb
En 2018, la NASA prévoit lancer le James-Webb, un télescope 100 fois plus puissant que Hubble avec un miroir qui fait plus de 6,5 m de diamètre. Celui-ci sera placé en orbite à plus de 1,5 million de kilomètres de la Terre, de l’autre côté de la Lune. « L’inconvénient, c’est qu’on ne pourra le réparer, signale Robert Lamontagne. Mais sa mission première sera de découvrir d’autres galaxies, d’autres planètes et surtout, de rechercher la vie ailleurs dans l’univers. Si le James-Webb remplit sa mission, ce sera révolutionnaire ! »