Tennis

Andreescu déclare forfait pour le tournoi Pan-Pacifique

Blessée à la jambe droite, Bianca Andreescu a déclaré forfait en vue du tournoi Pan-Pacifique d’Osaka. La cinquième raquette mondiale, qui vient de remporter les Internationaux des États-Unis devant Serena Williams, en a fait l’annonce sur le site de la WTA. « Je suis désolée de devoir rater l’Omnium Toray Pan-Pacifique cette année, a déclaré la joueuse de 19 ans. Je sais qu’il s’agit du plus important tournoi de tennis féminin au Japon et j’ai hâte d’y jouer. » Plus tôt cette semaine, son entraîneur, Sylvain Bruneau, avait exprimé le souhait de réduire les activités de sa protégée pendant la portion asiatique du calendrier. Le plan évoqué consistait à ne jouer que le tournoi de Chine, à Pékin, avec pour objectif de participer aux Finales de la WTA. — La Presse canadienne

L'Impact

Samuel Piette comprend la frustration des partisans

Lorsque les joueurs de l’Impact de Montréal sauteront sur le terrain, aujourd’hui, pour y affronter le FC Cincinnati, ce sera la première fois en deux semaines qu’ils joueront devant leurs partisans. Quand on sait comment s’est terminé le dernier match au stade Saputo, c’est peut-être une bonne chose que le délai ait été aussi long.

Alors que l’Impact avait une chance de grimper jusqu’au cinquième rang du classement de l’Association de l’Est – d’autant qu’il avait reçu de l’aide d’autres équipes de sa division –, la troupe de Wilmer Cabrera s’est plutôt lamentablement écrasée 3-0 face à D.C. United, pourtant privé de Wayne Rooney.

À la fin du match, on a d’ailleurs vu ce qui ressemblait à une discussion animée entre Samuel Piette et certains partisans parmi les plus enflammés de l’équipe. Lorsqu’on lui a rappelé brièvement l’anecdote jeudi, Piette a souri, mais ce n’est pas parce qu’il voulait se moquer des amateurs. Bien au contraire.

Or, s’il fallait que l’Impact n’amorce pas la rencontre d’aujourd’hui avec conviction et énergie, il se pourrait que les partisans de l’équipe manifestent rapidement leur impatience.

« C’est sûr que je comprends la frustration des fans, leur sentiment envers nous en ce moment, a déclaré Piette. Mais nous, on sait qu’un match peut se gagner autant à la 89e minute qu’à la 1re minute.

« Même si les choses ne vont pas bien au début et qu’on ne marque pas dans les 15 premières minutes, ça ne veut pas dire qu’on va perdre ce match, même si on accorde un but dans les premières minutes, comme on a fait contre Vancouver. On est quand même revenus au score pour gagner ce match-là. »

« Il ne faut pas lancer la serviette jusqu’à ce que le coup de sifflet final ait été entendu. »

— Samuel Piette

Un match à la fois

La défaite contre D.C. United a fait glisser l’Impact jusqu’au huitième rang de l’Association de l’Est et, donc, hors du portrait des séries éliminatoires. Toutefois, la formation montréalaise n’accuse que deux points de retard sur le Revolution de la Nouvelle-Angleterre, qui rendra visite au Orlando City SC aujourd’hui.

Le Revolution a cependant un match de plus à jouer. C’est donc dire que, dans les faits, l’Impact ne contrôle pas vraiment sa destinée. Du moins pas entièrement, nuance le milieu de terrain.

« Ça va être compliqué, évidemment », a reconnu Piette lorsqu’il a été invité à donner sa perspective du sprint final de la saison « régulière ».

« Ce n’est pas totalement entre nos mains, mais on peut contrôler certaines choses si on est capables d’aller chercher les points que l’on doit aller chercher, surtout ici, à la maison. Les autres équipes ont aussi des calendriers difficiles, elles peuvent trébucher. Évidemment, si on gagne nos quatre matchs et que la Nouvelle-Angleterre fait la même chose, on ne pourra pas les rattraper. Je pense qu’il faut y aller un match à la fois. Il faut commencer par [aujourd’hui]. On ne peut pas commencer à penser à mercredi, au Championnat canadien, ou au match contre LA Galaxy [la semaine suivante]. Si on ne gagne pas en fin de semaine, ça va être très, très compliqué pour le reste. »

Cette séquence vitale s’amorcera avec le passage à Montréal de la pire équipe du circuit Garber. Une équipe déjà éliminée mais qui, doit-on le rappeler, est allée chercher trois points face à l’Impact le 11 mai, en Ohio.

Le match d’aujourd’hui est si crucial que Piette n’a même pas fait allusion à l’aspect revanche. La position actuelle de l’équipe au classement suffit pour en justifier l’importance.

« Rendu à ce point-ci de la saison, on ne peut plus trouver des excuses. Il faut gagner, il faut commencer par [aujourd'hui]. »

— Samuel Piette

« C’est un match un peu dangereux parce que si on perd, c’est la misère, on se met dans le trouble et, évidemment, il n’y a rien de positif, a dit Piette. Et si on gagne, c’est un match que l’on est censés gagner et tout le monde va dire, c’est ce qui était supposé arriver. Donc, c’est vraiment un match piège, surtout que ce sont les derniers de l’Est. Évidemment, il faut absolument gagner [aujourd’hui].

« C’est un peu le même speech qui ressort depuis quelques semaines, quelques mois, a renchéri Piette. On a encore une place en séries à jouer, un Championnat canadien. Au final de la saison, si on est capables d’atteindre ces deux objectifs-là, on pourra dire que la saison est quand même positive. Il faut se battre et je pense que les gars sont conscients qu’il y a de bonnes choses à accomplir. »

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