investissement

Cycle Capital lance son premier fonds chinois

Après quatre ans de travail, le fonds montréalais Cycle Capital annoncera ce matin un partenariat avec un géant chinois, Qingdao City Construction Investment Group, pour la mise sur pied d’un fonds technologique de 125 millions de dollars.

L’annonce sera faite à Pékin en présence de la ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, et de son homologue chinois, Chen Liang.

À l’autre bout du fil, déjà en Chine depuis la semaine dernière, la fondatrice et associée directeure de Cycle Capital Andrée-Lise Méthot ne cache pas sa joie de voir ce projet se concrétiser.

« C’est un très grand accomplissement, dit-elle. Venir du Canada, être une firme née à Montréal et avoir la possibilité de côtoyer ce grand marché qu’est la Chine, c’est vraiment une chance extraordinaire. »

Son partenaire, Qingdao City Construction Investment Group, est surtout connu pour ses projets d’infrastructures municipales.

Accès réciproques

À la différence des trois autres fonds de Cycle Capital, spécialisés dans les technologies propres, ce fonds baptisé Qingdao Haisi Cycle Fund visera plus généralement le financement d’entreprises technologiques innovantes.

« Un autre élément plus important que les dollars, c’est que ça nous donne accès au marché chinois, très important pour les entrepreneurs canadiens, indique Mme Méthot. D’un autre côté, ça permet aux innovateurs chinois d’accéder au marché américain. »

Pourquoi a-t-il fallu quatre ans pour boucler l’entente avec Qingdao ? « C’est peut-être le temps que ça prend pour apprendre à connaître son partenaire, répond l’associée directeure. Il y a évidemment la langue qui est un obstacle. Ce n’est jamais simple de faire affaire dans une autre culture, et la Chine est une culture très différente. »

plus de 29 milliards d’actifs

Fondée en 2008, Qingdao City Construction Investment Group appartient entièrement à l’administration de la ville du même nom, sur la côte est chinoise, à 660 km de la capitale. L’entreprise gère des actifs de plus de 29 milliards de dollars et touche notamment à la construction d’infrastructures, au développement immobilier et à l’énergie solaire à travers ses 128 filiales.

Quant à Cycle Capital Management, fondé en 2009, il a récemment franchi le cap du milliard de dollars investi dans une cinquantaine d’entreprises vertes.

Transport aérien

Québec se demande pourquoi son aéroport stagne

QUÉBEC — La Ville de Québec met sur pied un comité chargé de comprendre pourquoi, alors que l’économie roule à plein dans la capitale, l’aéroport Jean-Lesage stagne.

« Le tourisme se porte très, très bien à Québec. On vit des années records. Le développement économique va très bien. La ville est en santé. Il faut trouver le moyen que toute cette santé se transpose aux vols aériens », explique Jonathan Julien, vice-président du comité exécutif à la Ville de Québec.

L’aéroport Jean-Lesage est marginal sur la scène nationale. Il était le 12e au pays en 2016 quant au nombre de passagers, avec 1,6 million, tout juste dépassé par l’aéroport de Kelowna (1,7 million).

Le nombre limité de liaisons directes pousse plusieurs résidants de Québec à prendre l’avion de Montréal. La direction de Jean-Lesage estime par exemple que, bon an, mal an, 1,3 million de vols provenant de clients de la grande région de Québec sont perdus au profit de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau.

« On a des budgets »

Le comité sera présidé par André Roy, directeur général de l’Office de tourisme de Québec. Celui-ci indique que l’Office est prêt à injecter des fonds pour attirer de nouvelles liaisons. Il a cité l’Europe, Mexico et la Chine comme des destinations potentielles.

« On a des budgets. Le but est de faire venir des gens à Québec qui vont dépenser dans notre économie, dit-il. On ne veut pas donner des chèques en blanc. On ne veut pas des avions vides et les transporteurs non plus. »

Ces démarches seront longues et coûteuses, prévient-il. M. Roy cite en exemple l’aéroport Trudeau. « À Montréal, ça a coûté 1 million développer Montréal-Shanghai », dit-il.

Le comité veut mettre à profit le milieu des affaires de la capitale. Les hommes et femmes d’affaires seront invités à « agir en ambassadeurs », et à prendre des vols de Québec plutôt que de Montréal quand ils sont offerts.

énergie

L’Association des indépendants du pétrole change de nom

Après Gaz Métro, qui s’est rebaptisée Énergir, c’est au tour de l’Association québécoise des indépendants du pétrole (AQUIP) d’éliminer de son nom un mot moins en vogue, soit « pétrole ». Le regroupement a changé de nom pour s’appeler l’Association des distributeurs d’énergie du Québec (ADEQ). C’est un nom qui représente mieux l’évolution de ses membres vers de nouvelles énergies plus faibles en carbone, a expliqué sa porte-parole, Sonia Marcotte. Certains d’entre eux s’intéressent déjà à la distribution de biodiesel, de propane et à la recharge de véhicules électriques, a-t-elle ajouté. L’Association québécoise des indépendants du pétrole a été fondée il y a 60 ans. Ses membres ont aujourd’hui 2300 points de service au Québec, surtout pour l’essence et le mazout de chauffage. 

— Hélène Baril, La Presse

Transformation de volaille

Exceldor investit à Belœil

Afin de soutenir l’accélération de sa croissance, l’entreprise de transformation de volaille Exceldor construira un nouveau centre de distribution à Belœil, en Montérégie, ce qui représente un investissement de 35 millions de dollars. L’établissement constituera la « plaque tournante » de la chaîne logistique de la coopérative, a-t-elle expliqué hier en annonçant la nouvelle. Quelque 60 personnes travailleront dans le centre de distribution dont la superficie est estimée à environ 135 000 pi2. La construction débutera au printemps et la mise en service est prévue au premier trimestre de 2019. La coopérative compte 2250 personnes et génère un chiffre d’affaires de quelque 700 millions.

— La Presse canadienne

Construction et rénovation

Deux cuisinistes unissent leurs forces

Après des années d’âpre concurrence, le concepteur et fabricant d’armoires de cuisine et de salles de bains Ateliers Jacob a acheté son concurrent direct Tendances Concept. La nouvelle entreprise, qui comptera 120 employés, prévoit conserver les deux usines (Saint-Calixte et Saint-Jérôme), mais optimiser leur utilisation. L’une se concentrera sur le bois naturel et la peinture, l’autre, sur les matériaux synthétiques. Ateliers Jacob, qui est déjà présente en Floride et à Houston, prévoit par ailleurs ouvrir une vingtaine de magasins franchisés au Canada et aux États-Unis au cours des prochaines années.

— Marc Tison, La Presse

Bois d’œuvre

Le Canada perd une manche

La Commission américaine internationale pour le commerce (USITC) juge que les exportations des producteurs canadiens de bois d’œuvre portaient préjudice à leurs concurrents américains. Lors d’un vote à Washington, hier, les quatre représentants de l’agence américaine se sont rangés unanimement derrière les arguments de la coalition américaine du bois d’œuvre. Les détails entourant cette décision devraient être dévoilés dans deux semaines. Cela signifie que les producteurs canadiens ne pourront récupérer les sommes versées – environ 500 millions de dollars – en droits punitifs jusqu’à présent. À Ottawa, le ministre fédéral des Ressources naturelles, Jim Carr, a une fois de plus remis en question la légitimité des mesures punitives américaines, rappelant qu'elles étaient contestées par son gouvernement.

— La Presse canadienne

ventes de copropriétés à Montréal

Un sommet en huit ans

Les ventes de copropriétés montréalaises ont atteint le mois dernier un niveau record pour un mois de novembre, ce qui a alimenté une hausse de 12 % des transactions résidentielles dans la région par rapport au même mois l’an dernier, a indiqué hier la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM). Au total, 3348 transactions résidentielles ont été conclues pendant cette période, ce qui en fait le mois de novembre le plus actif en huit ans. Le prix moyen des logements vendus dans le grand Montréal a grimpé de 6 % à 387 254 $ en novembre. Dans l’île de Montréal, le prix de vente moyen s’est établi à 496 103 $, en hausse de 5 % par rapport à celui de 471 380 $ d’il y a un an.

— La Presse canadienne

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