Le match de… Manny Malhotra

PREMIÈRE PÉRIODE

3 min 54 s sur la patinoire, 5 en 5 dans les mises en jeu

Michel Therrien l’oppose au quatrième trio adverse tout au long de la période, si bien que l’Avalanche ne menace guère. Un dégagement refusé du Canadien permet toutefois à Patrick Roy de déléguer le trio de Duchene. Il gagne sa mise en jeu – il n’en perdra aucune en première période –, mais l’Avalanche parvient à maintenir la pression. À sa présence suivante, il rate ce qui aurait été sa meilleure chance de marquer du match, quand il s’élance dans le vide pour frapper une rondelle bondissante. On le voit ensuite dans sa spécialité, le désavantage numérique, où il récupère une rondelle dans un coin, ce qui permet à son équipe d’évacuer le territoire défensif.

DEUXIÈME PÉRIODE

3 min 08 s, 4 en 6 dans les mises en jeu

Il y a déjà cinq minutes d’écoulées quand on le voit pour la première fois, mais il est toujours aussi efficace, malgré des affrontements qui seront plus corsés. Il se permet par exemple de briser en zone neutre une montée de Gabriel Landeskog qui aurait pu devenir dangereuse. Le revoilà ensuite en désavantage numérique, dont il écoule la première minute sans que l’Avalanche menace Carey Price, encore après avoir gagné une mise en jeu. Toujours opposé aux deux premiers trios, il s’en tire bien, notamment en forçant Ryan O’Reilly à commettre un hors-jeu, simplement en le pourchassant.

TROISIÈME PÉRIODE

3 min 26 s, 4 en 7 dans les mises en jeu

Une courte mission pour amorcer la période, qu’il écoule en échec avant, lors de la fin de la punition à Rene Bourque. Le trio qu’il forme avec Brandon Prust et Travis Moen enchaîne quelques bonnes présences en zone adverse, ce qui constitue toujours un boni de la part des joueurs de soutien. Leur travail force même Jan Hejda à prendre une punition pour avoir accroché Prust. Mais quand l’action se déroule près de Price, il demeure aux aguets et dégage l’enclave sur un retour qui s’annonçait dangereux. Il reçoit l’ultime preuve de confiance de son entraîneur quand il est dépêché, avec 21 secondes à écouler au match, pour une mise au jeu en zone défensive, un duel qu’il gagne. Il se jette ensuite devant un tir provenant de la ligne bleue – le joueur de l’Avalanche brise certes son bâton, mais Malhotra ne pouvait pas prévoir cette infortune. La sirène se fait entendre, le vétéran vient de conclure une soirée à l’image de sa carrière : discrète, mais efficace.