CYCLISME  GRANDS PRIX DE QUÉBEC ET MONTRÉAL

Hesjedal veut finir en beauté

L’étoile de Ryder Hesjedal n’a pas trop pâli. Quelque 1400 cyclistes ont participé à la granfondo qui porte son nom dans sa Victoria natale, la semaine dernière. Cette semaine, il est la principale tête d’affiche du Tour de l’Alberta, qui s’ouvre aujourd’hui à Grande Prairie.

Incertain de sa forme après une pause de course de près d’un mois, Ryder Hesjedal, 34 ans, espère réveiller les jambes qui lui ont permis de connaître l’une des meilleures saisons de sa carrière.

Après une cinquième place inespérée au Giro, où il a perdu beaucoup de temps en première semaine, il a été un attaquant invétéré au Tour de France, terminant troisième à l’Alpe d’Huez.

« C’est un grand accomplissement pour un cycliste de courir pour la victoire à l’Alpe d’Huez. Ç’a donc été une bonne année, et j’ai hâte à septembre », a exprimé Hesjedal hier, lors d’une téléconférence organisée par les Grands Prix cyclistes de Québec et Montréal, dont la sixième présentation aura lieu les 11 et 13 septembre.

Hesjedal effectuera un retour sur les parcours québécois, où il a toujours été à son avantage, terminant deux fois sur le podium à Montréal. L’an dernier, il avait préféré disputer la Vuelta, où il a remporté une étape pour la deuxième fois, après un premier succès en 2009.

« Chaque fois que Ryder est venu ici, il a toujours bien performé. Ryder a gagné un Grand Tour. C’est quand même une rock star dans le milieu. »

— Marcel Leblanc, président des Grands Prix de Québec et Montréal

Ses 77 jours de course depuis le début de l’année, dont un enchaînement Giro-Tour, le laissent perplexe quant à ses chances de briller de nouveau sur la Grande Allée et le mont Royal.

« C’est la première fois que je faisais le Giro et le Tour à ce niveau », a-t-il précisé, avant d’ajouter : « Tu ne sais pas à quel point ça te taxera. Et chaque année est certainement différente en vieillissant. Je pouvais certainement le sentir. »

En 2013, Hesjedal avait suivi un programme semblable et avait réussi à terminer troisième à Montréal.

Éclaboussé un mois plus tard dans une biographie du Danois repenti Michael Rasmussen, il avait admis avoir fait usage de produits dopants en 2003. Il n’a pas été sanctionné, bénéficiant du délai de prescription de huit ans de l’Agence mondiale antidopage. Il a aussi collaboré avec le Centre canadien pour l’éthique dans le sport et l’Agence américaine antidopage dans le cadre de son enquête sur Lance Armstrong.

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