Petites bêtes

Humanimalité : Un site informatif et caritatif

Myrabelle Poulin a lancé à l'automne Humanimalité, un nouveau site internet visant à améliorer les relations entre les humains et leurs animaux de compagnie. Elle y propose du contenu informatif, mais aussi une boutique où vous pourrez trouver de petites merveilles, le tout pour la bonne cause, puisque 2 % des fonds sont versés au fonds Humanimalité.

Convaincue des bienfaits de la relation humain/animal, Myrabelle Poulin a décidé de mettre sur pied Humanimalité.

« Je travaillais en garderie privée et voyais beaucoup d’enfants qui avaient besoin d'un plan d’intervention. Je crois beaucoup au contact avec les animaux, mais j’étais dans une structure où on ne peut même pas amener un poisson rouge ! », explique la fondatrice du site qui a également suivi des cours en zoothérapie.

Offrir des options de rechange

L’été dernier, pour la troisième année consécutive, l’organisme Animal Legal Defense Fund a classé le Québec en dernière place au pays en ce qui concerne la vigueur de sa législation en matière de protection animale. Sensible à la cause animale, Mme Poulin a voulu créer une plateforme où il serait possible de trouver de l’information de qualité.

« Si le bilan du Québec est si peu reluisant, c’est beaucoup en raison du manque de connaissances et de préparation des gens à la venue d’un animal de compagnie. Il est souvent difficile de trouver les bonnes ressources et les bons conseils. C’est un domaine où il y a beaucoup d’improvisation. Avec Humanimalité, je veux contribuer à briser la chaîne des euthanasies et des abandons », dit-elle.

Soucieuse de donner des conseils avisés, elle a fait appel à des chroniqueurs offrant des solutions de rechange et offre des produits de qualité, la plupart fabriqués au Québec.

Soutenir les organismes existants

«  Les gens doivent se sentir impliqués : ils peuvent comprendre que la situation au Québec n’a pas de sens, mais il faut leur donner des ressources et les impliquer. J’ai fait une sélection, dans notre boutique, de produits non répressifs qui vont faire en sorte de faciliter la relation humain-animal, par exemple, des protège-griffes qui sont une solution de rechange merveilleuse au dégriffage », explique Mme Poulin.

De plus, 2 % des bénéfices de la boutique Humanimalité sont versés à la cause animale. On y retrouve notamment Kabo, un service de traiteur pour chien et chat à domicile fondé par l’ancienne rédactrice en chef de la revue Animal, mais aussi certains livres et produits venant de l’Hexagone.

« On appuie en ce moment S.O.S. Félins, qui travaille sur le terrain, en attrapant, stérilisant puis relâchant les chats errants. On a aussi intégré des refuges », précise la fondatrice d’Humanimalité qui a récemment remis 200 couvertures à quelques organismes qui tentent de donner un peu de chaleur durant l’hiver à des animaux abandonnés.

« La cause des animaux de compagnie me tient à cœur au point d’en faire mon projet de vie. Nous devons améliorer nos relations avec nos amis les animaux et c’est la mission que s’est donnée Humanimalité », soutient Myrabelle Poulin.

Lecture des Fêtes

La chronique Petites bêtes fait relâche pour le temps des Fêtes. On a déjà hâte de pouvoir se plonger pendant cette période dans le tome 2 du Dictionnaire des chiens illustres. À l’usage des maîtres cultivés, il se penche cette fois sur nos compagnons à quatre pattes de fiction et portés en fiction.

De Cerbère, dans la mythologie, le chien à trois têtes impitoyable gardien des Enfers à Mirza, Croc Blanc, Rantanplan ou encore Idéfix, André Demontoy a répertorié les chiens façonnés par l’imagination des hommes dans le cadre de la religion, de la littérature, de la bande dessinée ou du cinéma. Vous y apprendrez entre autres que Fido n’est pas juste le nom d’une entreprise de téléphonie mobile : c’est surtout le nom du chien blanc du curé de Valneige qui veilla auprès du lit de mort de son maître dans le livre poétique Jocelyn de Lamartine. Quant au bon vieux Médor, c’est en fait un modèle humain de fidélité jusqu’à la mort. Il a fait sa première apparition dans un triangle amoureux dans le poème Roland Furieux de L’Arioste (1519) : il est aimé de la reine de Chine Angélique dont Roland est amoureux. Après leur combat, la souveraine soigne les blessures de Médor avec des herbes. Les amours de Médor, tableau de l’école de Fontainebleau au Louvre, représente d’ailleurs cette histoire.

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.