La bédé fait boum
10 bédés d’ici à découvrir
La Presse
Récit déchirant et pathétique, raconte la vie de La Poule, un enfant retiré de sa famille dysfonctionnelle par les services sociaux et bousculé de foyer d’accueil en foyer d’accueil. Le style est chargé, mais maîtrisé et poétique, et montre avec une sensibilité bouleversante le drame de ce pauvre petit poulet que l’auteur connaît trop bien.
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Devancer un Paul de Rabagliati dans une remise de prix, ce n’est pas rien. François Lapierre (prix Bédélys Québec 2012) a réalisé cet exploit avec le premier tome de ses s qui s’articule autour d’un fantastique duel entre un Amérindien et un ermite dans les forêts de la Nouvelle-France. Un récit inspiré qui puise habilement dans les légendes de notre terroir.
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Icône de l’underground québécois, Julie Doucet a signé une série crue intitulée dans sa version française – au tournant des années 90. L’artiste raconte ses angoisses, ses fantasmes et son quotidien dans un style destiné aux lecteurs majeurs et vaccinés. vient de publier une compilation bilingue intitulée .
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Les lecteurs de connaissent Jérôme Bigras, le plus célèbre habitant de Bungalopolis, la banlieue la plus de l’univers. Se jouant des codes de la bédé comme jamais, Jean-Paul Eid propulse son gros bêta dans une aventure rocambolesque dans un album littéralement percé d’un trou. Une folie inspirée et primée au Festival de la bande dessinée francophone de Québec.
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Il faut ce qu’il faut pour inculquer de bonnes valeurs à nos enfants : désespéré par sa fille Alberte, qu’il juge superficielle, un papa philosophe lui impose de porter la burqa. Satire du culte de l’apparence et de la société de consommation, la bande dessinée de Francis Desharnais est un bijou d’humour visuel et rappelle l’esprit de .
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On pourrait dire de que c’est un amalgame entre et les , puisqu’il met en scène des gamins qui jouent aux pirates tout en étant confrontés à leurs premiers émois amoureux. Mais c’est bien plus inspiré que ça. Michel Falardeau est un conteur et un dessinateur épatant, vif, qui multiplie les clins d’œil aux lecteurs.
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Deux amies de fille qui dessinent l’amitié houleuse de deux gars ? Oui, et avec un mélange de malice, d’humour et de vivacité d’esprit absolument délicieux. Chapitre après chapitre, Zviane et Iris se passent le relais, d’où ce scénario rocambolesque et ces lignes changeantes. Divertissant.
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Zviane est assurément l’une des voix émergentes les plus intéressantes de la bédé québécoise. Son style épuré est capable de faire vibrer les silences et de séquences d’une drôlerie absolue. raconte de manière très graphique (et curieusement musicale) les ébats de deux amants clandestins, momentanément sortis de leur vie. S’aimer sans s’attacher, est-ce vraiment possible ?
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C’est savoureusement bavard. Plutôt intello. Ironique à souhait. Les coauteurs de pratiquent la satire sociale avec une vivacité d’esprit peu commune, un sens de la formule absolument délirant et des clins d’œil formels franchement amusants. Un duo tonique, vraiment.
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S’inspirant des récits de voyage de Pierre-Esprit de Radisson, Jean-Sébastien Bérubé raconte la vie épique de cet explorateur qui a brièvement vécu au sein d’une communauté iroquoise. La superbe et l’esprit d’aventure de son personnage lui permettent de raconter une partie de la chaotique histoire de la Nouvelle-France. Une bédé historique fort bien tournée, déclinée en quatre tomes.