Activités sportives

Quatre conseils pour des sports peu dispendieux

Pour faire du sport, pas besoin de faire fondre son portefeuille. L’idée, à la base, c’est d’être actif. Pour ceux qui sont plus compétitifs, il est aussi possible de faire plus avec moins. Quatre trucs pour bouger avec un petit budget.

L’ÉCOLE, UNE SOLUTION DE RECHANGE ABORDABLE

L’école de vos enfants offre probablement des activités sportives. Elles risquent d’être moins chères que celles offertes par d’autres ligues ou fédérations, parce que les écoles absorbent parfois une partie du coût à même leur budget.

« On va facturer, par exemple, 250 $ par équipe pour participer à une compétition de cheerleading. À la Fédération de cheerleading du Québec, ça va coûter 700 ou 800 $ pour la même inscription pour la même compétition », illustre Jacques Desrochers, directeur général du RSEQ Montréal.

Les déplacements sont aussi réduits. « À la fin des classes, un jeune n’a qu’à sortir de son cours pour aller au gymnase et faire son activité. »

CHOISIR UN SPORT SIMILAIRE, MAIS MOINS COÛTEUX

Le hockey sur glace, ça peut coûter cher. La liste d’équipement est longue : patins, épaulettes, casque, gants. C’est sans compter le coût pour la ligue, les déplacements et les tournois. Le hockey cosom, aussi amusant, peut être une solution de rechange. 

Même chose pour le football. « Le flag football, ça ne coûte presque rien. Ça prend des crampons, un short et ça finit là. L’école fournit les ballons et les bandes de tissu. Pour une saison, on peut s’en sortir en bas de 100 $ », explique Jacques Desrochers.

PENSER LOCAL

La plupart des arrondissements ou des villes offrent des activités sportives à des prix abordables. Il existe même parfois des organismes dont la vocation est de permettre aux jeunes de faire du sport à moindre coût. C’est le cas de l’Association sportive et communautaire du Centre-Sud (ASCCS).

« Certaines activités que nous offrons sont gratuites. Il arrive que nous prêtions de l’équipement, pour des pratiques de hockey sur glace, par exemple. Pour les familles qui ont moins de moyens, nous faisons des tarifs spéciaux et de l’aide financière », explique Guillaume Kasper, coordonnateur jeunesse des programmes sportifs à l’ASCCS.

ACHETER D’OCCASION POUR S’AMUSER

Acheter des articles d’occasion, en magasin ou sur un site web de petites annonces, est une bonne façon d’économiser sur l’équipement. En étant persévérant, il est possible de trouver des articles pratiquement neufs à moitié prix.

« Ça dépend aussi de ses priorités, si on veut favoriser le sport récréatif ou compétitif », note Guillaume Kasper. Le premier a tendance à être plus abordable, le second, un peu moins.

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