Canadiens–Rangers

Surprise par l’ampleur du phénomène

Victoire ou défaite, Ginette Reno poursuit l’aventure des séries éliminatoires en compagnie
du Canadien. Elle ne s’attendait pas
du tout à ce que sa présence au Centre Bell prenne une telle ampleur. « Je le faisais pour le fun et pour l’amour, mais je ne pensais pas que ça prendrait des proportions aussi démesurées », a-t-elle confié à La Presse.
Visiblement, les partisans ont fait
du « RenÔ-Canada » une superstition incontournable dans les séries cette année. « Ils m’ont responsabilisée, s’est esclaffée Mme Reno. Il faut toujours que je mette le même linge, je mets les mêmes culottes, je les lave la veille ! » La célèbre chanteuse admet que le calendrier du Tricolore a bouleversé le sien, mais elle ne s’en offusque pas. « À mon âge, ça ne me dérange pas de changer des affaires, dit-elle. Mais je ne m’attendais pas de me retrouver, à 68 ans, aux nouvelles du sport ! »

Rangers–Canadien

Weise et la voix de Vigneault

Autant Dale Weise avait une relation difficile avec John Tortorella, autant il respecte
Alain Vigneault, qu’il a retrouvé avec plaisir derrière le banc des Rangers, samedi. « Nous avions une très bonne relation », a dit l’ancien des Canucks de Vancouver. « Alain est un entraîneur qui a une approche très personnelle. Il est très ouvert aux conversations individuelles avec ses joueurs. Il est très respectueux et il s’intéresse à ce qui nous arrive à l’extérieur de la patinoire. » Cela dit, avec sa voix haut perchée, Vigneault n’hésite pas à crier durant les matchs. « J’ai fait quelques cauchemars en pensant à mes revirements et à Alain qui criait, a dit Weise en rigolant. Son timbre de voix est tellement distinctif, tellement aigu, qu’on peut l’entendre dans la dernière rangée des estrades. Même qu’en y prêtant un peu attention, on l’entend même en regardant des matchs à la télé ! »

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