Alzheimer

Attention aux nuits blanches

Selon une récente étude, le manque de sommeil pourrait avoir un lien avec la maladie d’Alzheimer. Une équipe américaine de la National Academy of Sciences affirme avoir pu mesurer une augmentation des plaques de la protéine beta-amyloïde dans le cerveau après une seule mauvaise nuit. Bien que le rôle exact de cette protéine suscite beaucoup de débats parmi les neurologues, ceux-ci s’entendent pour dire que sa présence est liée aux pertes cognitives (mémoire, perte d’attention, problèmes d’orientation) qui sont les symptômes de l’alzheimer. Cette nouvelle recherche ne porte que sur 20 volontaires, chez qui la présence de cette protéine a été mesurée. Les participants ont été privés de sommeil pendant une nuit, afin de comparer avec une nuit « normale ».

— Agence Science-Presse

Mythe ou réalité ?

Il n’y a pas de médicament efficace pour traiter les problèmes d’obésité. Vraiment ?

La croyance

Il y a bien sûr les bonnes habitudes de vie, à commencer par celles liées à l’alimentation et à l’activité physique. Mais quand les problèmes graves de surpoids persistent, le seul traitement efficace est la chirurgie bariatrique et ses variantes.

La réalité

On sait qu’à peine 1 % des personnes qui souffrent d’obésité subissent une intervention de chirurgie bariatrique. Que font tous les autres ? « Il y a une prise en charge médicale multidisciplinaire, qui peut aider les patients à modifier leurs habitudes de vie, nous dit le Dr Dominique Garrel, endocrinologue au CHUM et professeur de nutrition à l’Université de Montréal, mais cette prise en charge n’est pas couverte par la RAMQ. Il y a aussi des médicaments, note le Dr Garrel, qui peuvent être efficaces dans certains cas. Surtout lorsqu’ils sont pris parallèlement à la prise en charge médicale. Le Contrave, par exemple, contient deux substances qui diminuent l’appétit tout en agissant sur le circuit de la récompense. Il est particulièrement efficace pour ceux qui ont des rages de faim. Le Saxenda, qui augmente le signal de satiété, peut lui aussi être efficace, estime-t-il, même si le résultat est très variable d’un sujet à l’autre. Mais ces médicaments ne sont pas couverts non plus par la RAMQ, déplore-t-il. Je comprends que ça coûte cher, vu que l’obésité touche le quart de la population, mais en même temps, ça veut dire qu’on ne reconnaît pas l’obésité comme une maladie chronique. »

— Jean Siag, La Presse

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