Zoom
50 000 $ POUR UNE SALADE DE PATATES !
La Presse
Le financement participatif est un phénomène assez récent, expliquent Christian Jacques et Jonathan Halwagi, tous deux avocats chez Fasken Martineau. « Il est parfois plus difficile d’obtenir des fonds pour démarrer un projet ou une entreprise à l’aide des sources de financement traditionnelles, comme les banques », explique Christian Jacques. C’est là que le financement participatif entre en jeu. « Ça prouve qu’il y a des capitaux disponibles dans le grand public, ajoute Jonathan Halwagi. Ça permet aussi de valider l’intérêt pour un projet ou un produit avant d’aller voir d’autres investisseurs pour compléter son financement. » Les deux experts s’entendent pour dire que les prochaines années risquent de voir ce marché dominé par un acteur important, avec plusieurs autres petits acteurs qui dirigeront des sites de financement participatif dans des marchés de niche.
Le site Kickstarter collecte une commission de 5 % pour tous les projets qui ont atteint leurs objectifs. Pour le reste, Kickstarter n’assume aucune responsabilité quant aux projets qui sont mis en ligne sur son site. Les donateurs doivent faire leurs devoirs et bien s’informer avant de contribuer à un projet. Et si le projet ne voit pas le jour ? Les conditions d’utilisation sont claires : Kickstarter n’offre aucun remboursement aux contributeurs ainsi floués. Les cas de fraudes sont rares, mais bien réels. Quelques cas ont été répertoriés dans les dernières années.
3 millions de contributeurs
480 millions en contributions
19 911 projets ont atteint leurs objectifs de financement
IndieGogo (http://www.indiegogo.com)
RocketHub (http://www.rockethub.com)
GoFundMe (http://www.gofundme.com)
Makeachamp (http://www.makeachamp.com)
La ruche (http://laruchequebec.com)
Fundo (http://www.fundo.ca)