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Les pigeons voyageurs du XXIe siècle

Un pigeon qui participait à une course contre 8000 autres volatiles au Japon a terminé son périple il y a quelques jours… en Colombie-Britannique ! L’éleveur qui a recueilli l’oiseau espère voir sa progéniture devenir d’autres grands « coureurs ». Très populaires dans certains pays, les courses de pigeons comptent quelques adeptes au Québec. Zoom sur les pigeons voyageurs du XXIe siècle.

8000 km

C’est la distance parcourue par le pigeon japonais avant d’être retrouvé dans l’île de Vancouver. Il portait une étiquette avec le numéro de téléphone de son propriétaire, un homme d’affaires japonais. Le pigeon a pu par ailleurs imiter certains oiseaux migrateurs en se posant sur des cargos en cours de route. « Certaines espèces s’arrêtent tout au long de leur parcours pour s’alimenter », affirme le professeur en biologie François Vézina. « Mais même suivant ce scénario, l’exploit de ce pigeon demeure extraordinaire, car le vol est une activité particulièrement coûteuse au point de vue énergétique », ajoute-t-il.

800 km

La Fédération colombophile du Québec organise plusieurs courses de pigeons au cours de l’été. La plus longue est de 800 km. Les pigeons sont conduits en voiture jusqu’à Sault-Sainte-Marie, en Ontario, d’où ils seront relâchés en direction du Québec. Il peut y avoir jusqu’à 500 pigeons qui participent à une même course. « Les éleveurs parient entre eux. Le gagnant touchera par exemple 10 $», précise son président, Gilles Roberge. Mais d’autres prennent la chose un peu plus au sérieux. Comme la South African Million Dollar Pigeon Race avec ses bourses totalisant 1 million de dollars. Le gagnant de la course se voit remettre 125 000 $ US. L’histoire ne dit pas cependant si le propriétaire partage sa cagnotte avec son pigeon.

10 %

Au cours d’une course, jusqu’à 10 % des pigeons peuvent ne pas arriver à destination, explique Gilles Roberge. Certains sont victimes des faucons, d’autres vont se perdre en cours de route. La météo peut influencer les « performances » du pigeon. La pluie, le vent et la température sont autant de facteurs que surveillent les éleveurs pour déterminer si une course aura lieu ou non. « Cette année, c’est la pire de toutes. Nous avons beaucoup de pertes depuis le début de la saison », affirme M. Roberge, qui élève des pigeons de course depuis sept ans.

Des marathoniens des airs

Les oiseaux jouissent de différents mécanismes leur permettant de parcourir ces distances phénoménales. Tout d’abord, la capacité à emmagasiner d’impressionnantes réserves lipidiques avant d’entreprendre leur envol. « Certaines espèces peuvent doubler en taille et ainsi devenir pratiquement obèses avant leur départ », explique François Vézina, de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Ces réserves de graisse servent de carburant pendant leur marathon aérien de plusieurs milliers de kilomètres. « Ils deviennent à ce point gros qu’ils en sont maladroits durant les premiers jours de leur périple ! », ajoute ce dernier.

Source : Agence France-Presse

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800 km

La Fédération colombophile du Québec organise plusieurs courses de pigeons au cours de l’été. La plus longue est de 800 km. Les pigeons sont conduits en voiture jusqu’à Sault-Sainte-Marie, en Ontario, d’où ils seront relâchés en direction du Québec. Il peut y avoir jusqu’à 500 pigeons qui participent à une même course. « Les éleveurs parient entre eux. Le gagnant touchera par exemple 10 $», précise son président, Gilles Roberge. Mais d’autres prennent la chose un peu plus au sérieux. Comme la South African Million Dollar Pigeon Race avec ses bourses totalisant 1 million de dollars. Le gagnant de la course se voit remettre 125 000 $ US. L’histoire ne dit pas cependant si le propriétaire partage sa cagnotte avec son pigeon.

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10 %

Au cours d’une course, jusqu’à 10 % des pigeons peuvent ne pas arriver à destination, explique Gilles Roberge. Certains sont victimes des faucons, d’autres vont se perdre en cours de route. La météo peut influencer les « performances » du pigeon. La pluie, le vent et la température sont autant de facteurs que surveillent les éleveurs pour déterminer si une course aura lieu ou non. « Cette année, c’est la pire de toutes. Nous avons beaucoup de pertes depuis le début de la saison », affirme M. Roberge, qui élève des pigeons de course depuis sept ans.

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Des marathoniens des airs

Les oiseaux jouissent de différents mécanismes leur permettant de parcourir ces distances phénoménales. Tout d’abord, la capacité à emmagasiner d’impressionnantes réserves lipidiques avant d’entreprendre leur envol. « Certaines espèces peuvent doubler en taille et ainsi devenir pratiquement obèses avant leur départ », explique François Vézina, de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Ces réserves de graisse servent de carburant pendant leur marathon aérien de plusieurs milliers de kilomètres. « Ils deviennent à ce point gros qu’ils en sont maladroits durant les premiers jours de leur périple ! », ajoute ce dernier.

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8000 km

C’est la distance parcourue par le pigeon japonais avant d’être retrouvé dans l’île de Vancouver. Il portait une étiquette avec le numéro de téléphone de son propriétaire, un homme d’affaires japonais. Le pigeon a pu par ailleurs imiter certains oiseaux migrateurs en se posant sur des cargos en cours de route. « Certaines espèces s’arrêtent tout au long de leur parcours pour s’alimenter », affirme le professeur en biologie, François Vézina. « Mais même suivant ce scénario, l’exploit de ce pigeon demeure extraordinaire, car le vol est une activité particulièrement coûteuse au point de vue énergétique », ajoute-t-il.

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