Hockey

Guy Boucher vise un retour dans la LNH

Guy Boucher refuse de divulguer les diverses offres qu’il aurait pu recevoir pour être à nouveau actif dans le monde du hockey, mais il affirme pour l’instant qu'il vise uniquement un retour dans la LNH comme entraîneur en chef.

« Tout est une question de patience, confie-t-il au bout du fil. Il me reste un an de contrat, je suis dans une bonne position. Et comme je me considère toujours comme un entraîneur de la LNH, je ne pense pas à la Ligue américaine ou aux rangs juniors. Mon épouse a de la famille en Europe, notamment en Suisse, et ce serait son rêve d’y retourner, mais je n’en suis pas là à ce stade-ci de ma carrière et je n’ai pas exploré cette avenue. »

Boucher s’est fait discret depuis son congédiement à Tampa Bay l’hiver dernier. On ne l’a vu nulle part et il s’est exprimé une seule fois publiquement, lors d’une conférence de presse téléphonique.

« J’ai toujours collaboré avec les médias quand il s’agissait de l’équipe ou des joueurs, mais je n’aime pas parler de moi, confie-t-il au bout du fil. Même pour ma conférence de presse, j’ai choisi la date limite des échanges à 15 h pour ne pas déranger l’équipe et éviter les réflecteurs… »

Après avoir encaissé durement le choc, Boucher a refait le plein d’énergie cet été. « C’est la première fois en 18 ans que je n’ai pas de saison à préparer et j’ai enfin pu donner du temps à ma famille. Le congédiement a été un choc, mais après, tu te redresses. Je me sens en forme aujourd’hui et je vais consacrer mes énergies à un retour éventuel comme entraîneur en chef dans la Ligue nationale. »

Depuis le début de l’été, cinq entraîneurs ont obtenu des postes : Lindy Ruff à Dallas, Alain Vigneault à New York, John Tortorella à Vancouver, Patrick Roy à Denver et Dallas Eakins à Edmonton.

Auréolé de gloire après avoir mené les Voltigeurs de Drummondville en finale de la Coupe Memorial au printemps 2009, puis d’avoir permis l’année suivante aux Bulldogs de remporter 52 matchs, ce qui lui a valu le titre d’entraîneur de l’année dans la Ligue américaine, Boucher est entré par la grande porte à Tampa.

Mais celui qui l’a embauché, Steve Yzerman, l’a congédié deux ans et demi plus tard malgré une participation au carré d’as à sa première année et une fiche de 97-78-20, même si son DG n’a jamais pu lui fournir un gardien de premier plan et des défenseurs de qualité.

Les yeux tournés vers l’avenir

« Je ne veux pas revenir sur le passé. Je regarde vers l’avant. Je conserve des souvenirs impérissables, ce fut une expérience sublime et je ne remercierai jamais assez Steve Yzerman de m’avoir donné ma première chance de diriger un club de la Ligue nationale. »

Boucher, qui habite toujours la région de Tampa avec sa petite famille, compte assister à de nombreuses rencontres préparatoires de la LNH au cours des prochaines semaines et renouer avec le milieu.

Il ne dit pas non aux médias, mais pas à temps plein. « Je ne dis pas que vous ne me verrez pas faire quelques apparitions à l’automne ici et là, mais comme je le mentionne, je veux consacrer toutes mes énergies à un retour dans la LNH. »

Boucher jouit encore d’une belle réputation dans la LNH et son réseau de contacts est solide. Il reste à voir quand on lui donnera sa deuxième chance…

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