FESTIVAL

Quoi voir et entendre à Présence autochtone

Du 6 au 14 août, la 29e édition de Présence autochtone, festival consacré aux arts des peuples autochtones d’Amérique du Nord et du monde entier, se décline avec sa musique, son cinéma, ses arts de la scène et médiatiques. En voici un aperçu.

Cinéma

Nin E Tepueian (Mon cri)

Le volet cinéma du festival compte près d’une trentaine de films, parmi lesquels Nin E Tepueian (Mon cri), de Santiago Bertolino, consacré au travail de Natasha Kanapé Fontaine. Poète, comédienne et militante, désireuse de perpétuer la littérature autochtone contemporaine, l’artiste a ici été suivie sur une période d’un an. Ce film est présenté en première mondiale avant sa sortie en salle, en janvier 2020.

Mardi 6 août à 19 h, à l’Auditorium de la Grande Bibliothèque (quelques billets pour le grand public sont offerts)

Dimanche 11 août à 20 h 45, au Cinéma du Parc

Musique

Hommage à Katia Makdissi-Warren

Pour la première fois de son histoire, la Société de musique contemporaine de Montréal (SMCQ) s’associe avec Présence autochtone autour d’un événement : un hommage à la compositrice Katia Makdissi-Warren, qui travaille avec les communautés autochtones afin de mettre de l’avant leurs traditions musicales. Cette collaboration se manifestera sous la forme d’un événement participatif avec une œuvre pour chœur en compagnie de deux chanteuses de gorge et un concert de chants de gorge inuits et mongols.

Mercredi 7 août à 20 h et jeudi 8 août à 20 h 30, à la place des Festivals

Arts visuels

Meky Ottawa

Atikamekw de Manawan vivant maintenant à Tio’tia:ke (Montréal), Meky Ottawa est une artiste multidisciplinaire qui nous présente ici ses plus récentes explorations tant dans la vidéo que dans l’illustration et l’installation. Puisant à même ce qui la caractérise, soit sa perspective féministe, son quotidien urbain et son héritage autochtone, elle crée des œuvres marquées par la ligne, les couleurs et les symboles. « Mes œuvres sont souvent engagées et parfois politiques », dit-elle.

Jusqu’au 29 septembre, à La Guilde (1356, rue Sherbrooke Ouest)

Cinéma

Le chant de la forêt

Coproduction entre le Brésil et le Portugal, ce long métrage de João Salaviza et de Renée Nader Messora s’intéresse au sort d’Ihjac, un jeune indigène qui, doté du don de communiquer avec les morts, redoute les pouvoirs chamaniques qui s’éveillent en lui. Afin d’échapper à ce qui le hante, il se réfugie dans une grande ville où il fait face à de nouvelles réalités. Le film a été récompensé du Prix spécial du jury dans la section Un certain regard du Festival de Cannes de 2018.

Dimanche 11 août à 18 h 30, au Cinéma du Parc

Grand concert

Nikamotan MTL – nicto

Pour la troisième année, le grand concert de musique nomade Nikamotan MTL – nicto est de retour. Les spectateurs seront plongés dans un grand mélange de courants musicaux incluant électro, pop, soul, blues et autres, avec influences africaines, afro-colombiennes et même finlandaises. Parmi les artistes invités, on compte Soleil Launière (notre photo), Lido Pimienta, Pierre Kwenders, Lydia Képinski, Young Feather Singers et plusieurs autres.

Vendredi 9 août à 21 h, à la place des Festivals

Artiste engagée

Māmā Mihirangi

L’artiste néo-zélandaise Māmā Mihirangi est une digne représentante de sa culture maorie et en fera la démonstration au cours de plusieurs événements durant le festival. Atelier et démonstration de haka féminin et concert avec le groupe de danseuses traditionnelles des Māreikura feront la joie des spectateurs. Artiste féministe engagée, Māmā Mihirangi est aussi reconnue pour son travail sur les chants anciens qu’avec les instruments traditionnels.

Mercredi 7 août à 19 h et 20 h, à la place des Festivals 

Jeudi 8 août à 12 h, à la place Émilie-Gamelin

Jeudi 8 août à 21 h 30, à la place des Festivals

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